28 juillet 2008

Encore un lundi

Les parents ont fini par arriver dans le sud, un jour où il pleuvait (décidément...), une semaine de retard sur le planning prévisionnel du à un problème de ligne d'arrosage automatique.
Les fufus sont égaux à eux-même, la Pepette toute bondissante, moins mordeuse (c'est décidément une bonne chose, mais ça ne lui est vraiment venu que très tard!!!), et l'Eliott tout gros du bide à cause de ses médocs mais en meilleure forme, bien qu'il ait, comme Gugu, presque plus de poil. Fichue cortisone!

Les parents vont comme toujours, ils se bagarraient dans la voiture à coup de pubs que j'avais laissées en revenant de baignade où ils se moquaient de petits vieux auxquels ils ressembleront bientôt...

Plus qu'une semaine de boulot pour moi avant que ma démission prenne effet. Et encore, ça dépend vraiment du volume/horaire. Ce week-end, nous avons été faire le marathon à Ikea pour changer de lit, nous sommes passés de 2 lits une place à un 180x200 avec deux sommiers et deux matelas sur un seul cadre. Le résultat n'est pas forcément fameux, le lit complet tangue quand ma brute de fiancé se retourne forcément violemment, ça ballote. J'ai eu du mal à m'habituer au roulis de mon lit en hauteur parisien (et lui aussi made in ikea), mais gérer un tangage irrégulier... bof. Donc, sale nuit et mauvaise humeur.
Je suis claquée. Mauvaises nuits, chaleur, un peu malade, j'ai du mal à tenir les yeux ouverts. Je devrais être en train de faire le ménage mais j'ai le tournis en ramassant le bordel laissé par Astérix alors je me vois mal continuer. Il faudra bien mais ça ne va pas être évident, ça fait une semaine et c'est tout sale, surtout qu'avec les lits on a fichu pas mal de bazard.

Je souffre toujours du pouce, décidément rien à faire de ce côté-là. C'est rageant, car je voudrais vraiment dessiner pour avoir un joli site, un bon book à présenter. Mal barré. Je n'ai pas beaucoup d'idées en ce moment et plus de motivation à cause de la souffrance. En plus, je me suis mangé trois échardes en une semaine, ça vaccine.

On s'habitue à vivre ici mais je ne m'habitue pas à la merde quotidienne que ça représente, du bordel partout, des trucs où on se cognent, pas de place, pas d'intimité. Je n'aime pas changer de nid mais je n'aime pas ce clapier puant et avec travaux à l'étage du dessous, minuscule et dangereux.

Et je continue à m'occuper de chevaux virtuels en attendant le vrai potentiel et pas certain que j'aurais peut-être un jour si. Donc je m'éclate comme je peux. Je suis même sur le secteur PNY (poney) sur parano.be depuis qu'ils ont fermé STT (Star Trek), après avoir fermé CPU où j'étais avant comme chez moi.

Heureusement que j'ai au moins les DVD pour m'occuper quand je suis ici et du boulot pour m'obliger à sortir de ce trou à rat.

En attendant, j'ai un coup de fer à repasser avant de pouvoir laver vu que j'ai trois draps qui m'envahissent, alors à bon entendeur...

17 juillet 2008

Récit

Hop, hop!

J'ai réussi à ne pas mourir en allant dire bonjour à Labège en Visa (la même que celle décrite dans le précédent post), même si je me suis perdue deux fois avant de retrouver le chemin de la maison parce que mon homme ne m'avait pas expliqué qu'il y avait une arnaque lorsqu'on repartait puisqu'on doit reprendre le périphérique dans le sens où on l'a quitté... Le problème du périphérique "intérieur" et "extérieur", ici... Les Toulousains ont eu tellement pitié de moi avec ma tuture que, quand j'ai calé en côte à un feu rouge, personne ne m'a klaxonnée!

Nouvelle en demie-teinte: le cauchemar surrénale de furets qui est cancereuse qu'a la Pepette ne touche apparamment que l'une des deux glandes, il y a donc une bonne chance pour que l'autre ne soit pas atteinte et qu'elle s'en remette contrairement à notre pauvre Gugu qui a été diagnostiqué beaucoup trop tard... Je ne vais pas arrêter mon traitement de choc made in doc pour le moment mais maintenant il faut attendre l'opération.

3 furets, un de Lavaur, à moitié sauvage qui a eu un cancer des surrénales pas diagnostiqué qui a terminé en cancer généralisé et perforation de l'intestin; Eliott issu de l'élevage du 92 qui a un insulinome (en gros il est diabétique) et qui a eu une petite tumeur sur une patte; Pepette issue de l'élevage du 92 qu'on a adoptée avec sa patte cassée et ses morsures, qui a des soucis d'estomac et une glande surrénale cancereuse... C'est décidément un animal TRES fragile. Je déconseille fortement aux éventuels lecteurs de les acheter, surtout s'ils viennent d'une animalerie, car il y a toutes les chances du monde qu'ils soient contaminés par l'ECE, un virus américain issu de la reproduction entre frères et soeurs... Adorable mais souvent très très malade. Trop fragile. Dommage.

Pour en revenir à d'autres sujets, ici on se sent bien loin de Paris. Il faut faire un effort pour se rappeler qu'il faut quatre heures pour traverser le périph' là-haut, qu'il ne fait que 23°C et qu'il y a toujours des grèves de métro... Ca a ses avantages et ses inconvénients.

En relisant des vieux post, je vois combien je vis mieux ici parce que je n'ai pas la chape de plomb que j'avais là-bas (probablement les lignes à haute tension qui nous rendent plus nerveux) mais j'ai le mal du pays, toujours. Aussi pourri qu'il puisse être, c'est ma terre, celle de ma famille et aussi de mes amis. Et de Caramel, mon cheval favori (un vrai en chair et en poils mais pas à moi).

Mes bonsaï, leurs pousses et mes basilic, le laurier ainsi que moi-même vous saluent bien.

Nouveau départ

J'ai relu tout le blog in Toulouse version février 2007 et j'ai beaucoup ri. Parce qu'il annonçait en trois jours presque tous les problèmes qui me sont tombés dessus en vivant ici depuis un an.
Je l'ai toutefois effacé parce que c'est du passé. Et je n'aime pas trop que des gens puissent accéder si facilement à de telles confessions qui si elles dataient, n'en étaient pas moins toujours d'actualité.

Un couple n'en est pas un vrai sans avoir passé au moins un an ensemble, qui plus est dans un espace restreint. Un studio de 27m² à deux, avec deux lits une place côte à côte, un piano et quelques meubles, c'est TRES petit. Ca nous a causé beaucoup de tracas et aucune phrase ne pourraient résumer les heures de tension à cause de cette infernale promiscuité pour une solitaire exigeante comme moi. Je reproche à ce "clapier" (c'est comme ça que je l'appelle) non seulement d'être trop petit, mal foutu (la cuisine américaine, j'ai bien du me cogner la tête dix fois dessus car le plat du "bar" dépasse, et pareil pour tous les coins et meubles tant c'est petit...), en mauvais état (ça fait des étincelles pour le moindre clou dans la tapisserie... inquiétant; on a une collection de multiprises pour alimenter nos bestioles éléctroniques; le compteur et les fils ne sont pas aux normes et d'ailleurs il n'y a pas de prise de terre... la poilade, donc!)... mais qui plus est mal situé et mal isolé: sur une avenue menant au centre-ville et avec en dessous de nous... rien. C'est à dire, si, des poteaux pour soutenir le bâtiment. Et des pigeons. Ca devrait être une banque, mais à part quelques gratouilles à la pelleteuse une fois par an, ça n'a jamais été fait.

Les pigeons... Sur Toulouse, au moins dans ce quartier, on cherche encore les oiseaux. Le printemps nous a apporté un merveilleux petit oiseau cendré délicat et farouche et quelques autres petits modèles mais nous a surtout révelé le seul avantage de cet appart: nous avons un pigeon qui roucoule dans nos conduits d'aération. Sans rire! C'est merveilleux, plusieurs fois par jour, je l'entends faire le fier à ses femmes avec plus ou moins d'insistance. J'adore!

Par contre, c'est bien la seule chose que j'aime dans le coin. J'ai eu le permis à Lavaur, juste avant de perdre mon code, chance donc, car à Paris, au bout de 4 essais on envisage de peut-être, éventuellement, si on a fait conduite accompagnée.... de nous donner le permis. Ca m'a ouvert non pas les portes de l'univers parce qu'au prix de l'essence j'ai l'impression de m'arracher toute la peau des fesses et du dos avec, mais ça me permet d'aller plus loin. D'aller travailler par exemple. Mais aussi de me faire peur à chaque fois que je sors la voiture; dire qu'ils sont cinglés au volant ici est faible, ce sont des fous-furieux échappés de GTA en mode "theyallgoingcrazy"!!! Et je n'exagère pas! Heureusement que j'ai eu la chance de me faire mes armes avec la Honda de 110 chevaux parce que sinon je me serais fait coincer et voler dans le décor un certain nombre de fois, et je n'exagère pas (demandez à mon homme, c'est lui qui subit mes histoires à chaque fois!). Sachant que j'ai une voiture, si si: la Visa de 1982 de ma grand-mère. Avec starter manuel, pas de direction assistée et seulement 4 vitesses. Pas le plus évident à faire démarrer donc. Et il faut oublier ce que créneau veut dire, ou alors avoir des bras de camionneurs de l'époque (l'expression vient de là, d'ailleurs).

Difficile de parler de tout en une seule fois. Je pense que ça viendra au fur et à mesure si tant est que je vienne régulièrement poster.
En attendant, la seule bonne chose qui soit née ici, c'est mon site web de dessins de chevaux: www.auriana.fr
Allez donc jeter un oeil! :D