18 décembre 2008

Aquarelles

Je n'en pouvais plus de passer mes journées sur le tableau de ma soeur. Bien qu'il ne soit pas fini (il devrait l'être assez vite après la fin de mon ras-le-bol), j'ai préféré passer aux aquarelles pour le reste de ma famille, ça me change. Je leur fais des animaux, oiseau, écureuil... Ca c'est du cadeau efficace: on m'a offert l'aquarelle, le papier. Du temps, j'en ai puisque je n'arrive pas à trouver un job. Et hop, je les offre, ils ne m'auront rien coûté! Et toc pour ceux qui disent que Noël est une fête uniquement commerciale (dont je faisais partie jusqu'à ce que je répète aux gens de faire eux-mêmes leurs cadeaux). Y a deux ans, j'offrais des boîtes décorées. Là des aquarelles. Ils vont finir par en avoir de partout, des décos à la con made in moi, lol.

Non mais ils sont mignons en plus. Et puis, qui sait? peut-être qu'un jour ils vaudront quelque chose...

15 décembre 2008

peintures story

Les jours passent bizarrement, toujours les mêmes trucs à faire en boucle, plus les peintures des cadeaux de noel (quand on a pas de sous, on fabrique, ça prend beaucoup de temps mais si on est bon ça donne un très bon résultat, bien mieux que les colliers de nouilles!).

En ce moment j'ai une toile sur le feu, que je dois faire depuis deux ans, et que je fais au feeling parce que j'ai pas été fichue de la concevoir. Je me laisse porter. Je fais des choix dont j'ignore les raisons, mais pour l'instant le résultat est intéressant.

Je fais aussi la peinture d'un mini-vase. Comme il est en pate à modeler améliorée, qui plus est âgée de plus d'un an, ça a fait des craquelures dignes des fissures d'une maison Phénix. Mais j'applique la brave théorie merde+peinture=propre. Je me sers de la matière (donc la peinture) pour colmater les fissures à force de couches et de superposition. A tel point qu'il est presque lisse au bout de 5 couches argentées très épaisses ;p

Par contre, il ne faut pas faire comme moi: si vous peignez un vase avec votre doigt dans le trou, attendez que cette peinture-là soit sèche...

11 décembre 2008

Ironique

Ce matin (un lapin... ah non ça c'était mon rêve de cette nuit), sa Honda a fait pouf au démarrage. Du coup il a pris ma vieille Visa pour aller travailler.

Comme quoi, c'est pas toujours ceux qu'on croient qui merdoient!

10 décembre 2008

Popopgastro

J'ai été malade de vendredi à hier au point de devoir rester au lit et je suis très déçue par Astérix. Non pas parce qu'il ait été méchant (encore que, jusqu'à ce qu'il comprenne que je ne simulais pas, il s'est bien fichu de moi -il n'a toujours pas compris que si je me roule par terre c'est peut-être que j'ai mal et que je ne SUIS PAS une simulatrice) mais parce que durant ce week-end et en fait depuis que je ne passe plus derrière lui, je ne vous raconte pas l'état de l'appart.

Lundi matin, il y avait tellement de vaisselle qui trainait partout et de bordel sur la table qu'il n'a même pas trouvé un coin pour prendre son petit dèj. Les boîtes de médicaments qu'il a été me chercher sont toujours là en plein milieu du trajet. Il a entassé des tas de trucs là où il devrait y avoir l'ordi portable (que j'avais récupéré afin de ne pas mourir d'ennui en plus de maladie) à tel point que je me demande quand est-ce que je pourrais le rebrancher... Il a laissé tous ses pulls et pantalons utilisés trainant par terre, m'a fichu un bazard pas possible jusque dans la salle de bain... Enfin, vraiment, en moins de cinq jours, l'apocalypse. Il estime que c'est à moi de TOUT faire dans cet appart de merde, comme pour la glacière à laver dont je pensais qu'il se chargerait parce que ça concerne la bouffe donc c'est son unique rayon de participation de toutes les charges... et je vous rappelle que même ça il ne s'en charge pas à 100%.

Au final, c'est complètement ahurissant. Il ne fait RIEN pour cet appart, pour nous. Et qu'il soit en week-end ou en semaine n'y change rien contrairement à ce qu'il me raconte. Il estime que puisque je ne bosse pas je dois tout faire ici + ses affaires à lui+ chercher du boulot (super popopgirl alors!).

En parlant de ça, je n'ai toujours que des refus. C'est assez surprenant...

Et comment je vais faire pour mes bonsaïs à noël?...

05 décembre 2008

Coup de gueule et ça ira mieux

A chaque fois que je fais le ménage, c'est à dire toutes les semaines, je le hais. Je découvre à chaque fois des saloperies qu'il m'a fait pendant la semaine, des petitesses et des problèmes qu'il me laisse, ça plus l'obligation de faire des CV, d'être sa secrétaire, sa boniche et sa pute.
Une douzaine de mouchoirs sales sous le lit, le lait qu'il a renversé il y a trois jours et sur lequel il a à peine jeté la serpillère (donc tout est resté collé dans un magma dégoutant et pourrissant, comme les légumes qu'il ne surveille pas alors que son unique occupation concerne la bouffe que je fais à 30% et la vaisselle que je fais à 50% en plus de tout le reste c'est à dire mes affaires+ toutes les siennes à gérer et ranger), des fois c'est des t-shirt roulés en boule au pied du lit, ceux de toute la semaine alors qu'il m'a engueulé parce qu'il n'en avait plus de propre en stock...

Incapable de finir une occupation, de ranger quoi que ce soit, incapable de faire quelque chose proprement, il fait tout vite et mal et se permet de me dire que je suis trop lente, que ce n'est pas réussi ou carrément mal fait; toutes les semaines je le hais, lui qui m'a sorti des commentaires sur un ménage qu'il faisait moins bien que moi (la preuve: les joints de la douche étaient noirs, maintenant ils sont presque blancs, etc), qui n'est même pas foutu de laver les plaques électriques alors qu'il y a toujours des tas de merde sur le plan de travail, que je ne peux donc pas les laver et que je lui demande QUE CA niveau ménage... Bref.

A chaque fois, il faut que je m'arrange pour qu'il ne soit pas là, pour corriger ses merdes, pour me rendre compte que je ne le supporte pas. Heureusement, une fois la colère évacuée ça va un peu mieux, jusqu'à ce qu'il me dise que je n'ai pas fait de vaisselle alors que je me suis déjà tapé tout le ménage! Bon sang. Un jour, il faudrait qu'il comprenne. Qu'il voit combien j'en ai marre de devoir planquer mes objets pour pas qu'ils me les perdent ou cassent, combien j'en ai marre de ramasser ses mouchoirs dégueu, de devoir faire un ménage assez poussé parce que sinon il tousse etc.

Le pire, c'est ses remarques. Non seulement il est de mauvaise foi mais en plus il fait des tas de remarque alors qu'il ne fait rien ici pour moi ou pour le couple sauf ses 70% de bouffe où il oublie les légumes et sa demie-vaisselle.

01 décembre 2008

Encore un matin, ...

Greuah? *sirène de pompier passant devant la fenêtre*
Encore un accident?

J'ai envoyé un mail à l'homme pour lui signaler le problème, donc, il m'a répondu ok et il a repris les anciens horaires. Je suis donc moins éclatée. Voilà qui est mieux pour tout le monde, lui-même se sentait creuvé.

Par contre, l'homme compréhensif m'a fait une scène hier comme quoi je foutais rien, j'envoyais pas de CV, le site avançait pas, faut apprendre à se mettre en valeur machin chouette, un super laïus comme quoi je pars battue d'avance etc. C'est pas forcément faux, mais ça ne se voit pas dans mes lettres et déjà que je n'ai eu que trois refus sur une trentaine de candidatures, alors d'ici à ce qu'ils le voient le jour de l'entretien, il y aura le temps de pleuvoir des canards en plein Toulouse!

Continuons donc ce fameux site web qui pose tant de problèmes, rah la la. Dur de mixer HTML/tableau/CSS quand on veut un résultat précis alors qu'on ne travaille pas en statique. Mais c'est le jeu... Hop!

28 novembre 2008

Horaires de merde!

Il y a plusieurs choses qui me mettent en fureur et l'une des premières, c'est quand on me réveille à 7h. Ah, tant que c'était les connards d'en-dessous, je pouvais toujours les accuser et râler, mais là c'est mon homme qui se lève à cette heure-là parce qu'il dors moins longtemps que moi et que ses horaires ont changé (dans la mesure où ils sont souples, là c'est lui que j'engueule).

Résultat des courses: l'horreur de sa période de stage recommence. Il se lève à 7h, retourne tout dans l'appart, marche sur le parquet qui grince violemment, met le micro-onde, allume l'ordi, secoue son paquet de croquettes (càd céréales) et claque la cuillère sur le bol, tout ça pendant une demie-heure où je me retiens de lui hurler d'aller se faire voir ou de faire ça aux chiottes car j'aimerais bien DORMIR!!!
Evidemment, après un barrouf pareil, impossible de se rendormir, surtout qu'à 8h, c'est les pigeons qui viennent foutre le bordel sur les fenêtres...

Moi, quand on me réveille à 7h, je ne vaux rien. Je ne sais pas pourquoi, mais CET HORAIRE-LA en particulier me fout à plat. 6h30, ça va, 8h, ça me va encore mieux, mais 7h, je dors d'un sommeil profond. Et quelque soit l'heure à laquelle je me couche, ça ne change rien. Donc, là, je vais finir dépressive et névrotique juste parce que dans cet enfoiré de studio il n'y a pas moyen qu'il se casse sans me réveiller. Je vais devenir DINGUE. Je vais tout casser. Je suis sous stress juste pour ça, parce que je ne vis pas quand je me lève à 7h et je l'ai assez testé dans ma scolarité pour en être persuadée.

En plus, on se couche plus tôt parce que forcément, me réveiller à l'aube ne me convient pas. Du coup, je me réveille super souvent parce que je n'ai pas l'habitude de me coucher tôt et qu'en plus ça me casse les bonbons, j'aime bien me coucher à minuit, moi. Je suis habituée comme ça. Alors à 21h30, ça fait tôt. Et le plus emmerdant, j'y reviens, c'est que j'ai besoin de 9h de sommeil et lui 8, alors il me réveille obligatoirement trop tôt. Impossible de couper à mes heures, ce que je rate en sommeil je ne peux même pas arriver à le compenser en semaine. Et pire, comme il déteste trainer au lit, les week-ends, je ne récupère pas.

Et encore, là je ne travaille pas. C'est d'ailleurs ce qui fait qu'il n'a aucun remords à m'emmerder et qu'il m'engueule vertement de ne plus avancer. Mais certains comprendraient mieux après ce laïus pourquoi je dormais en cours tous les matins!

Ca peut pas durer comme ça. En plus du coup je suis pas foutue d'aligner deux pensées cohérantes (là c'est différent, j'ai la haine, ça maintient réveillée) toute la matinée, et comme il revient avant 17h, j'ai rien eu le temps de faire! Et il me fout hors de l'ordi, et comme je suis crevée, je ne fais que du canevas toute la soirée alors que ça me bousille une épaule.

En clair, je regrette amèrement quand il bossait à Motocaca parce que là on se levait à 8h30 et il me se ramenait pas avant que j'ai eu le temps de faire ce que je devais, à 19h. Maintenant, je suis obligée de faire la course quand je fais le ménage afin de pouvoir finir avant qu'il se ramène pour reprendre l'ordinateur vu que j'ai pas pu l'avoir beaucoup le vendredi, entre le matin marché etc et l'après-m ménage. GREUAHHH!!!!! Je suis excessivement en colère, version épuisement. Va falloir que ça change et vite parce que je ne tiendrais pas longtemps comme ça! Et j'en ai marre que sous pretexte que je ne travaille pas on se permette de me considérer comme de la merde! On attend de moi beaucoup de choses qu'étant épuisée je ne peux pas faire, alors un minimum de considération ne serait pas en trop!

24 novembre 2008

Un lundi pour moi aussi

Et oui, pour moi aussi le lundi existe! Je sais bien qu'en tant que sans emploi, certains puissent en douter, mais j'ai des occupations habituelles à faire: faire tourner une machine de vêtements et surtout ranger tout le merdier que mon homme a répandu pendant le week-end, avant de reprendre mes occupations habituelles, CV, site web, dessins de chevaux... Qu'on puisse croire que je m'ennuie me surprend. Je suis un rat d'intérieur par excellence, sortir seule veut dire pour moi possibilité de me faire agresser ou qu'il m'arrive un accident de voiture. A l'intérieur c'est bien c'est "chaud" (ça c'est vraiment relatif, là il y a 17°, c'est vivifiant), y a mes livres, des DVD, des papiers à dessin et mon piano ainsi que mon canevas etc. Et surtout l'ordinateureuh.

Bref, au boulot, les fringues vont mettre longtemps à sécher avec cette pluie infâme et ce temps pourri.

19 novembre 2008

blop?

On a été réveillés à 6h30 grâce aux travaux... Joie profonde.

Etrangement, alors que je faisais un rangement d'ordi, j'ai entendu ma dernière composition piano, et je m'y suis remise, j'ai trouvé des paroles et le refrain, ainsi que la fin (un petit délire). Je suis très surprise que ça m'arrive parfois spontanément... Même si je regrette amèrement que ma chère muse ne soit pas là pour réviser mes paroles car elles sont souvent un peu connes.

Les choses ne font jamais ce qu'on en attendait!

14 novembre 2008

Adieu Eliott

Je n'ai pas écrit depuis quelques temps à cause du long week-end qu'Astérix a passé avec moi, ou plutot sur mon dos à m'engueuler parce que je n'avais toujours pas de boulot. On aura au moins pu reprendre le site, il m'a appris le CSS mais je galère avec.

Eliott le furet a fait une brusque rechute, problème de rein bousillé par la cortisone qui lui permettait de vivre (il faisait de l'hypoglycémie à cause d'une tumeur) et il est mort il y a deux jours. Je suis inconsolable, ça me touche plus que je ne l'aurais pensé. Astérix s'en fiche bien alors il s'est contenté de s'écrier hier "jamais d'animaux ici!" et basta. Je pense souvent à ce jour de septembre où je l'ai ramené à sa cage, il dormait et il m'a regardé, ahuri que je l'embête pour le renfermer car il ignorait que je devais prendre un avion. Je pense à la Pepette qui n'est pas bien parce qu'elle a très probablement deviné à l'odeur du panier d'Eliott qu'il était définitivement parti, elle l'aimait plus que lui ne l'a jamais aimé, il la snobait et elle, elle venait tout le temps le voir et l'embêter. On se doute bien qu'ils vont mourir un jour, évidemment, ce n'est pas ça le problème. Je me doutais bien que la fin était proche parce qu'il n'avait plus du tout de poil et qu'il avait la peau qui était devenue toute sèche comme celle de Gugu à la fin de sa tumeur et qu'il faisait pipi partout lui aussi. Jusqu'à ce que les reins lachent. Il a lui aussi passé sa dernière nuit dans les bras de ma mère mais cette fois j'ai l'excuse d'être à 800 bornes pour ne pas avoir été là jusqu'au bout, il est même pas mort chez nous ou avec nous mais chez le véto, lui aussi, mais sans nous (il avait fallu piquer Gugu).
Je suis en fait assez étonnée que ça me fasse si mal. Que ça me fasse un tel vide. Je ne serais plus jamais proche d'aucun autre animal que mes parents auront qu'avec la Pepette et j'ai l'impression qu'elle ne survivra pas, il est très courant que les animaux meurent quand ils ont perdu leur copain. Pauvre vieux, lui non plus n'a pas eu de chance, la même saloperie des glandes surrénales et une opération qui ne lui aura finalement même pas permis de vivre aussi vieux que Gugu, c'est ironique. Lui a vécu 7 ans, Eliott 5 ans et demie je crois.

Ca ne me surprend pas mais ça me fait quand même un choc. Ca ne m'empêche pas de vivre mais je pleure souvent. Pauvre petit sumofu (sumo-furet à cause de la cortisone).

Au moins cette fois-là ai-je pris le soin de toujours leur dire au-revoir quand je repartais. La dernière fois que je l'ai vu c'était pour mon anniversaire, qu'on a fêté en octobre. Il avait encore l'air bien, du moins autant qu'un furet opéré d'une tumeur peut l'être en ayant un kilog en trop (ce qui pour un bestiaux d'un kilo 500 en temps normal fait beaucoup). Il fouinait dans nos sacs par curiosité et pour chercher le chocolat qui y traine souvent, il venait voir nos pieds, nous regardait pour qu'on lui ouvre les portes fermées et dormait beaucoup dans ses couvrantes au polaire. Lui aussi il adorait ça. Gugu était mort qu'il restait à la maison la forme dans mon pull en laine dans lequel il s'était couché la veille parce qu'il avait froid et je n'ai jamais voulu le remettre après, je l'avais longtemps gardé en état avant de le donner aux fufus. Eliott avait été acheté pour remplacer Gugu et maintenant c'est lui aussi qui part. C'est la vie mais c'est triste quand même. Je les considère comme mes frères, comme Stuart Little l'est dans un film alors que pour moi c'est réel.

Voilà, maintenant il faut vivre avec ça aussi.

06 novembre 2008

Michael Crichton est mort

Mort de l'écrivain américain Michael Crichton, l'auteur de "Jurassic Park"

L'écrivain américain grand public Michael Crichton, auteur de dizaines de romans à succès dont "Jurassic Park", qui inspira le film éponyme, est mort à Los Angeles (Californie, ouest) à l'âge de 66 ans, a-t-on appris mercredi auprès de sa famille.

Michael Crichton est décédé mardi "après une lutte courageuse contre le cancer", a précisé sa famille dans un communiqué diffusé sur le site de l'auteur. "Le monde a reconnu en lui un grand conteur d'histoires capable de défier nos idées préconçues à propos du monde qui nous entoure tout en réussissant à nous divertir", a ajouté la famille, rendant hommage "à un mari dévoué, un père aimant et un ami généreux".

L'écrivain était l'auteur de plus d'une dizaine de best-sellers, qui se sont vendus à plus de 100 millions d'exemplaires en 30 langues à travers le monde et est le créateur de la série télévisée "Urgences", un autre succès mondial.

Médecin, romancier et cinéaste, né le 23 octobre 1942 à Chicago (Illinois, nord), Michael Crichton était considéré comme l'inventeur du techno-roman à suspense. Il avait étudié l'anthropologie et avait enseigné à Cambridge en Grande-Bretagne, vivant pendant quelques années en Europe et en Afrique du nord, avant de reprendre des études aux Etats-Unis.

Il avait publié son premier best-seller alors qu'il était encore étudiant en médecine à Harvard (Massachusetts). Il écrivait pour financer ses études.

Le "Mystère Andromède" paru en 1969 avait immédiatement séduit Hollywood - le film était sorti en 1971 - avec son histoire de scientifiques américains combattant un virus extraterrestre provoquant des morts étranges dans un village du Nouveau Mexique.

Dans son roman "Jurassic Park", inspirateur d'un film à effets spéciaux innovateurs qui connut un succès planétaire en 1993, Crichton imaginait une série de personnages pris en chasse par des dinosaures créés à partir de traces génétiques, sur une île appartenant à un scientifique ambitieux.

Steven Spielberg, le réalisateur du film, a estimé dans un communiqué que "le talent de Michael dépassait en ampleur jusqu'à ses propres dinosaures de Jurassic Park". "Il était le meilleur quand il s'agissait de mélanger la science avec de grands concepts dramatiques", a-t-il ajouté, soulignant que c'était en réalité "une âme gentille qui réservait sa flamboyance pour ses romans".

En 2006, son roman "Etat de peur", un pavé de 600 pages qui mettait en doute la réalité du réchauffement climatique, avait attisé la controverse sur cette question qui divise les scientifiques et la classe politique aux Etats-Unis.

Offrant tous les ingrédients du genre (action, suspense...), ce "techno-thriller" donnait le rôle du "méchant" à une organisation écologiste qui dérive vers le terrorisme, planifiant des catastrophes naturelles pour convaincre l'opinion publique de la réalité du changement climatique et lever ainsi davantage de fonds.

"A travers ses livres, Michael Crichton a inspiré des étudiants de tous les âges, a mis au défi les scientifiques dans de nombreux domaines et a éclairci les mystères du monde de manière à nous les rendre compréhensibles", a ajouté sa famille dans son message sur internet. "Il nous laisse en héritage la soif de la connaissance, le désir de comprendre et la sagesse d'utiliser notre savoir pour améliorer notre monde", ajoute le message.


PS: ils en parlent quand même drollement mieux que moi, d'autant que je connais surtout les adaptations et pas les livres.

Sinon, Barak est élu président, ouf ils se sont réveillés, aux States!

05 novembre 2008

Un vrai temps de novembre

Il fait nuit en plein jour et une grosse pluie sur Toulouse. Voilà qui devrait rassurer ma mère dont le puit du jardin accusait argile et non plus eau à la dernière visite. Mais c'est un temps déprimant où l'écran de l'ordinateur est la seule force visible qui s'extirpe du néant.

Hier, mon homme a été remercié de Motorola, il est en intermission. Nous avons passé l'après-midi ensembles, nous avons été au cinéma voir Magique. Gaumont fait les places à 3euros le mardi sur certains films et j'avais vu quelques images de celui-ci à la télé, j'ai fait confiance à Cali et j'ai passé un bon moment. Sujet rabatu mais traité avec beaucoup de justesse, images magnifiques. Pas de courses ou de scènes de poursuite, un film sur la vie.

Je ne comprends pas trop, mon liseron fait une tête affreuse. C'est pourtant un vivace. Je me demande si c'est le manque de lumière, le froid ou l'eau qui lui posent problème, d'habitude il est toujours beau (c'est mon indicateur à arrosage pour les bonsaïs, quand il baisse de la feuille j'arrose tout le monde, il m'est donc précieux et puis il est beau mon liseron!!! enfin, il était parce que là c'est pas la fiesta).

Je continue à traiter les graphzines. C'est long et laborieux mais ça sera chouette à la fin. Et j'attends mes trois paperblanks que j'ai commandés un peu partout car mon vrai journal est terminé. Comme je n'écrivais plus souvent, je ne l'ai pas prévu à temps alors ça m'a énervée et j'en ai acheté trois pour n'en jamais manquer. Ils valent une fortune en magasin. 25euros à peu près, pour les modèles moyens, que j'achète 15 en grincant des dents sur amazon! C'est pas que je ne veux pas soutenir le commerce français, mais à 10 euros de différence pour un choix plus restreint, y a pas photo... (ça fait quelque chose comme du 66% plus cher?!)

J'ai mes tendons qui se plaignent, le poignet et le pied. En plus je me suis froissé un muscle au cou et la voiture s'est remise à faire son bruit bizarre hier.

Et je n'ai toujours pas de travail!

31 octobre 2008

Samhain

Encore une fois, je me suis fait réveiller à 8h par des coups de perceuses qui ne se reproduiront pas avant un autre matin. Qu'on ne me dise pas qu'ils ne font pas exprès!!! Ca dure dix minutes, à l'aube, et après plus rien? Foutage de gueule! Je dis à l'aube parce qu'il n'est pas rare que mon homme rentre à 20h, du coup on se décale...

Aujourd'hui c'est Halloween. Tout le monde s'en fout mais ça fait rire les enfants. C'est aussi Samhain pour les celtes (j'en connais que ça intéresse beaucoup, les fêtes celtes, et ce n'est pas moi qui vais leur en blâmer, j'espère juste qu'un jour j'en aurais un qui va me faire de beaux entrelats. Mon homme rêve que je fête Beltane, qui est un peu beaucoup orgiaque!).

Encore un jour... Où j'attends. J'ai fait deux beaux dessins hier, ça m'a repris. Je me sens mieux dans ma peau parce que j'ai moins mal à la main (déjà, c'est bien) et aussi on a trouvé l'équilibre avec Astérix et cette histoire de vaisselle qui le fatiguait. Je lui fait celle du midi, il fait celle du soir. Ce n'est pas trop douloureux pour mon pouce, ça ne lui prend pas beaucoup de temps et comme ça, ça arrête de s'empiler partout.
Comme il commence à faire froid c'est plus dur pour moi. Je rate aussi plus de dessins, me lançant dans des trucs que je n'arrive pas à finir parce que j'ai les doigts qui gèlent à moitié et que le froid engourdit la tête aussi (pas ce matin, là, la vilaine migraine, c'est le réveil matinal).

On est en train de refaire le site. Moi je conçois, amène toutes les images, et il programme. Je n'y connais rien en PHP et je bloque en CSS... J'ai commencé par les graphzines car ils sont sensés être "finis" pour l'instant, comme rubrique. Plus simple que les dessins où je réfléchis encore à leur présentation et les photos où il risque d'y en avoir une pelletée, etc.

Je dois terminer les montages des graphzines et surtout travailler sur le dernier en date dont les feuilles ont été mélangées... Beaucoup de boulot encore. Sans compter tout le reste à fabriquer.

Quant à mon homme, Motorola va virer 5000 personnes. Oui, vous avez bien lu. Fermer le site de Rennes. Virer tous les extérieurs et même envisagerait de fermer le pôle téléphonie! Heureusement pour nous qu'il est en SSII sinon on serait à la rue.

30 octobre 2008

Et le chauffage fut!

Ca y est, cette fois, on a allumé le chauffage. Evidemment, l'homme ne voulait pas mais il a oublié que moi je passe ma journée ici, devant l'ordi. Alors à 16,9°C, je vais mourir de froid. Déjà, hier, j'ai du danser la gigue plusieurs fois pour me réchauffer, là j'en ai marre. 17°C est la température symbolique où il accepte de mettre le chauffage.
Alors que je lui demande pourquoi il ne le branche pas ce matin, il me répond qu'il n'y a pas besoin puisqu'il est pas là plus d'une heure... Et moi? Qui passe ma journée ici? Y a un moment où il arrête de ne penser qu'à sa gueule à lui?
Qu'il se rassure, cet après-midi, je fais le ménage, je n'aurais donc pas besoin de chauffer puisque ça fait bien bouger.

On s'est fait réveillés par cette saleté de perceuse, alors qu'ils livraient le mobilier pour la banque hier. Quand est-ce qu'ils vont enfin nous foutre la paix? Parce que là, avec les bruits de l'ascenseur, moi aussi je suis à bout.

En attendant, il faut continuer à bosser sur ce fameux site, j'ai tellement d'images à rappatrier (graphzines, films...). Pas évident.

Bon sang, il fait un temps abominable, il fait nuit et il pleut fort, c'est gris gris gris. Comme Paris. Mais ici on a pas l'habitude car il y a beaucoup plus de luminosité en temps normal. Et moi qui suis sensée aller au marché, bonjour la dérouillée!!!

28 octobre 2008

Enluminure

Un lien à garder:
http://liberfloridus.cines.fr/

C'est une base de manuscrits médiévaux... Une de mes passions.

Traque!

Je suis finalement revenue bien vivante de mon trajet à la Truc, ce qui n'est pas le cas d'une camionnette ayant fini les pattes en l'air dans un fossé sur ma route.

Ce soir, mon homme a été retenu au boulot à cause d'une erreur qu'il devait réparer, on s'est appelés comme à la bonne vieille époque où il vivait ici et moi au chaud, heu là haut (je me les gèle plus ici à 19 qu'à la maison de la truc où il y avait 15, au moins là bas avais-je un sol sous mes pieds et pas cette dalle glaciale, n'empêche, j'ai bien tripé au piano). Reprenons; pendant la conversation, je faisais forcément autre chose. Je cherchais comme souvent des mots-clefs pour avoir des photos ou dessins originaux en rapport avec les chevaux, et je suis tombée sur une image assez intéressante d'un étudiant. Curieuse, j'ai cherché à retrouver sa formation, et puis sa fac, surtout. Nous avions un point commun: être fan du Monde de Monsieur Fred et de certains BD et livres... Il s'avère qu'il vient de Paris 1 -Sorbonne, l'autre formation Arts Plastiques parisienne avec la mienne, Paris 8. J'ai comme l'impression qu'ils avaient plus de cours de pratique que nous, car on voit nettement dans son travail plus de maitrise du dessin et des techniques artistiques que chez moi. Et je doute que ça ne tienne qu'à lui seul. J'ai retrouvé sa trace, très facilement, trop? Il y avait ses noms et prénoms sur un billet où il avait dessiné, hop, sur copainsd'avant et je le retrouve... J'aime bien faire le policier des fois, rechercher des gens, ça me passionne de réfléchir à des énigmes et de tenter de les résoudre grâce à mon intelligence et mon intuition. Et je ne suis jamais tant frustrée quand il est impossible de trouver une réponse juste. Et je suis aussi déçue quand c'est trop facile.

Le lien: http://remigribi.blogspot.com/
Enfin, on s'amuse comme on peut! :-D

Gris souris

Mardi, jour de pluie. On se croirait à Paris. Je comprends mieux pourquoi la région parisienne me déprime: on a tellement peu de luminosité qu'on a des envies de suicide. On a quand même été épargnés jusqu'à cette semaine, maintenant l'automne s'est installé et nous allons pouvoir commencer nos cures de Prosac.

Je ne suis pas folle, décidément: mon pied a bel et bien une tendinite, il faut détendre tout ça. Ca aurait pu être grave si j'avais trop marché d'un coup (type décathlon) alors qu'il est complètement raidi. Et crac. Et hop, plus de pieds. Heureusement non. Ma main va mieux. J'ai écrit hier les notes que je ne pouvais plus prendre sur mes histoires romanesques qui me trotte dans la tête. Projets top secret évidemment.

Hier, j'ai refait les images de mon futur site. Apparamment, ça plaît à mes amis, alors ça roule. J'avais assez confiance puisque moi-même j'étais contente du résultat, je l'ai quand même recommencé trois fois en tout, à le voir dans ma tête sans que ça se concrétise comme je le souhaite!

Aujourd'hui, il faut que je fasse l'aller-retour à la maison du Tarn, 120 bornes en tout, moi toute seule. Ca me fait peur, au bout d'une heure mon genou fait des siennes et je conduis encore moins longtemps depuis mon problème de pieds. En plus, l'aller tout seul suffit à me fatiguer les neurones et avec la pluie, ça sera plus dur encore. Je ne devrais pas trop m'en inquiéter car je suis capable de le faire mais c'est un peu stressant de le faire dans ce contexte-là...

Enfin, je n'ai pas le choix puisque je dois y retrouver les parents d'Astérix venus déposer des cartons pour la future maison. Et veiller à ce que personne ne dégueulasse le carrelage de ma mère et paume des trucs que les furets pourraient manger après... Et puis je dirais coucou au piano, il doit y avoir encore 8°C là-dedans, je jouerais avec des mitaines (la dernière fois que je l'ai fait, j'ai chopé un rhume tellement ça m'avait glacée jusqu'aux os, comme si j'avais joué dans un igloo sur un piano en neige).

Pas grand chose d'autre à signaler. Je vais continuer un peu mes images de site et après je vais y aller. J'ai RDV à 13h là-bas.

24 octobre 2008

pourri bien pourri!!!

Y a des jours comme ça où on se demande ce qu'on fiche sur terre. Ces derniers temps, comme on avait acheté une grosse canette de bière de 5 litres pour mon anniv', on avait de gros problèmes avec les produits frais car Astérix les avaient jetés hors du frigo sans s'en soucier et qu'ils avaient pourri. Ainsi, dernièrement, l'odeur des carottes pourries jutant sur le sol m'avait alerté, mais aujourd'hui, je trouvais ça encore plus fort, et il y avait de quoi! Je suis tombée sur le sac de vieilles pommes de terre de la grand-mère dont le contenant était devenu de la purée d'amidon pourri, une odeur entre le vomi et le crottin de cheval malade avec comme garniture du jus de courgettes fondues dont l'odeur était encore pire. La pire bombe puante que je connaisse depuis le volcan du Solfatara et l'odeur d'acide d'une batterie de voiture ayant explosé... (je m'amusais bien chez mes parents hein?).

Bref, l'angoisse.

Et pour clore le tout, les cons qui font les travaux en dessous sont juste au niveau de ma fenêtre en train de faire du karcher, alors je ne peux même pas aérer... Je suis maudite, j'vous dis!!!

23 octobre 2008

Popop?

Le froid mordant de ce matin aurait de quoi réveiller les morts, 8°C un 23/10 c'est raisonnable mais n'empêche, c'est frais! On est en automne, on approche de l'hiver, ça se sent. Il va falloir que je remonte le chauffage électrique sous peu.
Réveillée à 7h par mon homme réveillé par les travaux du dessous (c'est quand même pratique de dormir avec des bouchons en mousse dans les zozores), j'ai la tête dans un endroit peu catholique. On discutaient CV à l'aube, et je lui réponds que je ne sais plus quoi faire, je suis perdue, fais comme l'oiseauuu!
Et puis les oiseaux, c'est les avions qui les empêchent d'aller plus haut.

Bref, tout ça pour dire que sincèrement, j'en suis dans une phase de découragement. Astérix me presse mais rien à faire. Il n'y a que l'ANPE qui m'ait répondu, et par la négative. Et puis il me fait marrer, jojo, parce qu'il veut que je lui fasse en plus de mes autres tâches la vaisselle, et il s'étonne que ça nuise à mon nombre de CV. Sympa la bête. M'expliquant que ma vie sociale étant inexistante, il est temps que je trouve un job. C'est mal de parler à la TV?

Pour quelqu'un réputé ne pas aimer les changements, je me suis mise à manger des céréales le matin en remplacement du Nutella, du jour au lendemain. Et ça me va en plus. J'ai pris ma décision et j'assume sans problème. Qu'on ne me dise pas que je suis incapable de changer mes habitudes et que j'ai peur de tout! Non, pas de tout. Juste de beaucoup de choses!

On a pas de chance: dans une ou deux semaines se terminent les travaux d'en dessous, mais d'ici le 27 commenceront des travaux pour l'ascenseur qu'on utilise pas puisqu'on est au premier et qu'en plus on s'en va bientôt... AU SECOURS!!! ON EST MAUDITS!!! Nos voisins du dessus qui se sont enfuis ont de la chance de ne plus être dans cette maison de fou, cet asile à clapiers superposés! Hier, nos voisins directs ont braillé pendant de longues minutes, j'entendais toute la conversation, et ce n'est malheureusement pas la première fois. Cet immeuble rend malheureux.
Pas possible autrement!

Bon, trève de conneries. J'ai un CV à remanier pour tenter d'entrer dans la boîte de mon homme en temps que bac +3 et pas balayeuse. Paraît que je pourrais prétendre à 1300 euros/mois, alors que je ne vise que des SMIC car j'arrive déjà pas à trouver des jobs...

20 octobre 2008

Journée fichtre?

Bon sang, on est déjà le 20 octobre et je n'ai toujours rien trouvé. Pire, je n'ai reçu que deux refus sur des dizaines de demandes, à croire que les entreprises attendent Noël ou d'en savoir plus sur la crise pour envisager de me répondre. Peut-être même que le CV a atteint la poubelle sans passer par la case ouverture?!!! Mon échéance pour Astérix est le 1er novembre. Il va bien falloir que j'aille dire bonjour aux intérim qui me répondront qu'ils ne peuvent me faire faire que décathlon, et encore!...

Fichtre!

Demain, la soeur de mon homme arrive pour une soirée de cooptage (?!), pour présenter des CV de connaissances à son entreprise. Finalement, moi aussi je me présenterais, peut-être, par le plus grand des hasards, si jamais ils s'ennuient, ils pourraient être intéressés par moi? Même pour ranger des papiers dans des classeurs, je serais ok, du moment qu'on ne me demande pas d'être debout et de marcher 7heures par jour (on sent le traumatisme, non?), seulement c'est une boîte pour ingénieurs... Par contre, la personne chargée en interne de faire les CV est un boulet, c'est mal fichu niveau retour à la ligne etc, c'est mal, je ferais mieux qu'elle!!! :D

Sinon, pas grand chose. Je fais beaucoup de canevas en ce moment, parce que le dessin me pose problème à cause de ma main et parce que je fais beaucoup plus de CV, je suis moins libre pour dessiner. J'ai raté lamentablement deux fois de suite le dernier dessin que j'ai voulu faire, ça m'a un peu refroidie, j'ai peur de perdre vite ces qualités-là que j'ai mis du temps à développer, d'autant plus que je me fais régulièrement torturer le pouce, voire remettre les articulations à leur place, et ça me perturbe après pour dessiner.

Wait again and see maybe. Fichtre bis.

08 octobre 2008

Je suis baladeuh, complètement baladeuh!

Il y a des fois où franchement, son comportement de merde me déçoit vraiment beaucoup. J'ai la grosse crève, version je passe ma journée au lit parce que je suis pas bien, et il ne daigne même pas descendre les poubelles à ma place, jeter une enveloppe ou encore me chercher deux pauvres boîtes de médicaments à la pharmacie à deux pas, il trouve que puisque je dors toute la journée, c'est que je peux bien y aller seule...
Oui, enfin, quand on est malade, on est sensé éviter de sortir, non?

Et pourquoi est-ce que c'est toujours quand je suis pas bien qu'il me fait chier, qu'il me dit qu'il faut que je cherche plus de boulot etc?! Putain, mais vraiment, je sais pas ce qu'il donnait quand il était chef de projet à l'INSA mais en gestion de moi il est à chier, je lui mets ZERO!!! Je lui propose des sous pour son prêt immobilier, il me rembarre puis me sort quatre jours plus tard qu'il veut plus que ce que je lui ai proposé et qu'il se les accorde d'office!!! Jamais à l'écoute, jamais à faire attention pour m'éviter que je me mange des échelles ou des chaises quand môssieur se déplace, que dalle. Heureusement que ça lui arrive de penser à moi parce que sinon je serais drollement malheureuse.

Et il n'a pas l'excuse de travailler, parce que même quand ma mère bossait et que j'étais malade elle pouvait bien aller me chercher un médoc le soir, ça la tuait pas alors que la pharmacie n'était pas là au pied de l'immeuble mais à dix bonnes minutes de marche! Alors ok, il est pas ma mère, mais même mon père m'emmenait chercher des médocs à la pharmacie de garde s'il était super tard, alors qu'il était moins souvent chez moi que lui. Et puis merde, quand il est malade, il compte sur moi pour l'alléger, pourquoi l'inverse est pas vrai?!!! Parce qu'il est rarement malade? C'est pas une raison! En plus, il croit toujours que j'invente des douleurs, il me prend pour une menteuse, mais je ne suis pas lui, moi au moins je joue franc jeu et je ne change pas d'avis comme de chemise! Si je dis que j'ai la crève et que je passe la journée à renifler au plumard c'est que c'est vrai! Lui s'imagine que c'est un pretexte et que je ne suis pas si malade que ça, que je le me la coule douce pendant qu'il bosse. Ben c'est un con.

07 octobre 2008

propriétaire!

Ca y est, je suis officiellement propriétaire de ma tuture depuis hier. Ca m'a coûté plus cher de refaire la carte grise que de l'avoir. 75 euros pour payer deux personnes pendant cinq minutes, ça fait cher ou alors on m'a fait payer mon attente pour occupation de fauteuil?
Today, j'ai la crève de ma mère. Ca m'est tombé dessus hier soir sans prévenir après mon tour gratuit en vélo qui n'a rien du arranger et me voilà clouée au lit. Heureusement que je n'ai pas encore trouvé de boulot, tout bien réfléchi.

Vie de merde.

Et pendant ce temps-là, les marchés s'effondrent, probablement parce que les boursicoteurs revendent leurs actions qui leur brulent les mains et dont ils se disent que ça tombera encore plus, accentuant ainsi une crise mondiale qu'on pourrait éviter si on était moins cons, mais rien à faire, il faut assumer les merdes des autres, géniallissime.

Et j'en ai marre de ne jamais pouvoir répondre aux sondages rémunérés de ciao!, zut, j'aime donner mon avis et je suis verte de voir que depuis des mois je ne correspond à rien. Quand on a 24 ans, on est considérés comme si on en avait 18, pourtant ça n'a vraiment rien à voir!!!

Et sinon, pas de nouvelles des jobs, j'attends... alors je fais d'autres CV, je fais du canevas, je regarde des DVD devant equideow et voilà. Passionnant hein? Moi ça ne me gène pas, je ne m'ennuie pas, mais les parents et l'homme, si. Ca se comprend. Surtout avec l'achat de la maison...

02 octobre 2008

maison?

Il a signé le sous seing hier, nous étions neuf chez le notaire! A partir de maintenant, il y a trois mois jusqu'aux clefs. Astérix voudrait accélerer les choses car il commence aussi à saturer des travaux le matin (et encore, il ne les a pas en journée en plus, lui!) mais j'ai peur que ce ne soit pas confortable du tout là-bas, avec une très vieille chaudière et une installation électrique complètement vetuste.
D'autant que je ne peux pas me passer d'internet...

La charogne, il m'a encore collé un téléchargement alors que j'aime bien me connecter quand je déjeune, du coup ce n'est pas être lent mais carrément ramer à l'envers que cet ordi fait! Il est pourtant tout récent, mais pas la connexion!!!

Encore des CV à faire, j'ai du mal à tout caser d'autant que chaque déplacement me coûte au moins une heure...

29 septembre 2008

pop

Humrphf?
Il y a des fois où les choses sont franchement surprenantes: ce matin j'étais en ballotage et là j'ai grâce à l'ANPE un contact pour amener mon CV au DRH de Cultura, mon homme a son diplôme en bonne et due forme, après-demain on signe pour la maison... Ca avance...

Quant à l'Eliott, il a une cystite chronique. Voilà pourquoi il faisait pipi partout!...

24 septembre 2008

déprime

Il prend du chocolat et laisse l'emballage sur la table de la cuisine. Il prend le dico pour vérifier un mot et le jette sur le lit. Il mange et laisse tout sur la table. Il retire son t-shirt et le laisse par-terre. Il retire ses chaussures à l'entrée et les laisse sur le trajet avec son sac à dos et son manteau. Il y a du linge qui sèche dans la douche, il le retire mais ne l'y remet pas (même si ça goutte partout). Il y a un gant dans le lavabo, il se lave les mains dessus...

Comment peut-on être aussi vide?!


????



Palme de la connerie du jour à St Orens de Gameville. Ils organisent un forum de l'emploi dans la salle polyvalente du Lauragais... Sauf qu'il n'y a nulle part le nom de la rue où c'est, ni sur le net, si sur leur site, ni sur les affiches. Dans une commune de quelques 100 000 habitants, imaginez ma perplexité... Heureusement, le bon vieux coup de fil à la mairie marche encore!

GREUAH

Je suis particulièrement perplexe en ce moment. Hier, j'ai rencontré la madame de l'ANPE et parmi les choses dont nous avons parlé, elle m'a expliqué qu'un CV de 2 pages comme le mien était à proscrire car on le lirait vraiment pas, surtout pour une vendeuse, mais qu'aussi on pourrait me dire "et vous n'avez fait que ça?", et que par dessus le marché il n'y avait pas de mise en page mettant en valeur mes connaissances fantasmées de mise-en-page (car je n'en ai pas, j'ai toujours fait au feeling, les cours d'art p sont vraiment insuffisants).

L'ennui c'est qu'aujourd'hui il y a un forum pour l'emploi et que je me retrouve avec un CV que je ne peux pas modifier assez pour me mettre en valeur.

Je déteste cet exercice par-dessus tout. Quand je faisais des dissert, je savais que je pouvais mettre tout ce que je voulais du moment que je respectais une certaine forme. Mais là, il n'y a pas de règle, pas de modèle à remplir, juste une page blanche et une sanction d'office. C'est pire que noté, c'est carrément jeté à la poubelle. Pas de règle, pas de conseils qui ne dépendent de l'interlocuteur et de l'emploi, mais toujours la même sanction. C'est illogique et profondément débile.
Voire même carrément minable.

Je déteste les trucs où on nous attend au tournant alors que nous n'avons rien pour éviter de faire des conneries. L'idée d'échouer est quelque chose qui me rend malade alors ma petite fierté aimerait autant m'éviter d'être face à ce problème. Et là, c'est exactement ce qui se passe, au final. Et quand on voit le résultat des conseils ANPE sur le CV de ma soeur, il est certes clair et limpide, mais il est aussi affreusement épinglé dans la page, on dirait une carcasse à qui on fait faire des contorsions.

Enfin bref. Tout ça pour dire que ça m'énerve, tout m'énerve et cette période est chiante à vivre. Surtout avec ducon et ducon qui continuent de nous réveiller à 8h30 avec les perceuses. J'ai envie de les pendre avec leur fil de perçeuses ses sales cons bon sang... Des années de retard et c'est nous qu'ils emmerdent, comme si on nous faisait payer le fait qu'il leur a fallu 6 ans pour se bouger le cul à ces connards. Un beau coup de marteau sur leurs sales gueules de cons.... (houai, je crois qu'on peut dire que je suis de mauvaise humeur).

23 septembre 2008

Hum?

On va signer pour la maison d'ici une dizaine. Les parents viendraient vers ces eaux-là aussi voir notre acquisition.
En attendant, il faut continuer à chercher du boulot en ayant les autres connards qui continuent à faire les bourrins à 8h du mat' (jusqu'à 16h et avec deux heures pour manger, pire que des fonctionnaires!). Ils ont fini de poser les vitres extérieures, je pensais que nous en avions fini avec les perceuses, et ben NON, c'est presque pire puisqu'il y en a deux en même temps, ah les salauds!!!

En attendant, on réfléchit à ce qu'il faudra faire dans la maison. Mettre un WC en haut, vider la maison, couper le figuier qui envahit le salon (si si, dès qu'on ouvre la fenêtre), arracher les papiers peints, faire l'isolation du garage, un énorme ménage... tout ça... Et il faut attendre. Attendre pour signer, attendre que les banques débloquent le crédit, avant d'avoir les clefs pour commencer le chantier. Finalement, il n'y a pas tant que ça à faire, il y a beaucoup de trucs ménagers plus que gros travaux (refaire les fenêtres, les volets, les portes...)

22 septembre 2008

!

Ils ont donné leur accord, on signe dans quinze jours.



Putain...

bloap?

Le lendemain de mon précédent post, j'ai expliqué ma façon de penser à Astérix qui m'a répondu qu'il avait fait ça pour me faire réagir, histoire de savoir où j'en étais. Il fait exprès de me provoquer en attendant une réponse.
Je trouve ça très con, et ce d'autant plus que quand je lui parle, il ne m'écoute pas. Alors, forcément, du coup je ne lui parle plus et après il me reproche de ne pas le tenir au courant... Les hommes sont cons. Et tout à fait illogiques. Et incapable de faire quelque chose de bien en temps et en heure. Bref.

Après ça, on s'est lancés dans les recherches d'appartements ou de maisons. Tout ce qu'on nous a présenté nous a laissé fortement sceptiques. Samedi dernier on a vu un appart ou deux intéressants au nord-ouest, une maison où les gens se sont battus avec les murs dans le sud et finalement une incroyable baraque idéalement située et gigantesque avec un beau potager issue d'une succession.
On a tellement été sous le choc qu'on est sortis de là soufflés. 4 chambres, un salon de la taille de notre appart et 500m² de jardin dans un coin normalement hors de prix... Bon, il faut beaucoup de travaux. C'est une maison qui a presque 50 ans et qu'il faut remettre à neuf. Ca exigera beaucoup de boulot, mais elle est saine et solide et immense.
Astérix n'en a pas dormi de la nuit. Comme je suis sans apport et sans travail, je ne peux absolument pas m'investir dans l'histoire. Moi j'ai dormi.
Le lendemain, on y est retournés, un peu plus frais. Elle nous botte toujours, on a regardé de plus près la chaudière et les fenêtres etc, pour savoir un peu tout ce qu'il est possible de deviner malgré le fouillis ambiant. On (il) a fait une proposition d'achat.
Et maintenant on attend.
Evidemment, on ne peut pas s'empêcher de se s'imaginer ce qu'on fera, un bureau chacun, refaire tel truc en premier, remettre le potager en état... Même si on sait qu'elle n'est pas encore à nous et qu'on peut tout à fait se la faire flouer. C'est tout à fait humain.

Du coup, mon anniversaire a été totalement raté. Pas de resto ni de gâteau, retour à la diète et à la bouffe de merde parce que si on a la maison, va falloir cracher. Les autres opportunités aussi grandes sont souvent bien plus loin de Toulouse, c'est une affaire, même si je n'ai pas la certitude de la maison des parents où je me suis écriée "c'est celle-ci!".

Wait and see. En attendant, va falloir que je fasse beaucoup de CV moi.

12 septembre 2008

GRRRRRRRRRRRR suite

Il m'aura fallu deux heures pour faire: cinq demi-tours (ce qui, sans direction assistée, un coup avec des énormes cailloux devant une propriété privée et l'autre avec des voitures qui attendaient devant France 3, relève du miracle vu ma main), réussir à me garer pas si loin des assedic (je dis ça parce qu'ils n'ont pas de parking et sont engoncés près de bureaux alors imaginez combien il y avait de places), tenter vainement de me garer sur un trottoir trop haut (j'ai jamais fait en auto-école, j'avais quelqu'un derrière et titine avait trop chaud pour pousser assez fort...), me perdre dans Toulouse en cherchant le périph parce que le chemin était en sens unique (heureusement que j'étais vaguement familière et que donc j'ai fini par retomber sur mes pieds... à 10km de là) et apprendre que je suis sensée avoir un RDV par email sous 5 jours et non pas me présenter toute seule sous 5 jours vu que j'avais donné mon adresse. Ils n'auraient pas pu me le dire avant puisque ça aurait été trop demandé, et leur serveur téléphonique est incompatible avec mon téléphone et mon fournisseur puisque c'est Cegetel et donc que je paye.
Bref.
Je saurais au moins que l'Assedic que je cherchais était plusieurs kilomètres plus loin que l'endroit où je cherchais, les plans du site ne sont pas bons, la preuve avec cette assedic-là que je n'aurais pas trouvé sans l'aide de panneaux (cette fois, il y en avait). Génial.
Une matinée complète pour que dalle.
Si ce n'est m'énerver, surtout derrière une vieille du 47 qui roulait à 60 sur l'autoroute à 110. Sans déconner, ça c'est passible d'une prune. Quand je me suis paumée, moi, je roulais à la bonne vitesse. Parce que les autres ont pas à subir nos pérégrinations, question d'un truc que tous les toulousains ignorent en voiture: LE RESPECT!!!

Au final, j'ai les boules. Astérix et ses histoires de "magne ton cul", ah bah ça nous avance bien puisqu'on me demande gentiement d'ATTENDRE.
Pareil pour mes feuilles de paye en retard de Mediapost: quand j'ai appelé, on m'a répondu qu'elles venaient tout juste de partir. Je me doutais bien qu'ils finiraient par le faire mais monsieur est du genre à pousser au cul pour n'importe quoi, si possible quand il suffit d'attendre. C'est plus fun.
Pfff.

Bon, donc, cet après-m, moi, j'ai mon graphzine à scotcher pour que monsieur fasse pas de connerie en le photocopiant. Et aussi faire la lettre pour Truffaut. Pour moi, une recherche d'emploi ça se fait par cercle, d'abord ce que tu veux et seulement un peu plus tard ce que tu tolèreras. Histoire de laisser le temps à ceux que tu veux de te contacter (pas six mois mais une semaine). Lui prétend qu'il faut tout envoyer en bloc.

Sauf qu'il en a envoyé que trois, de lettres.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais... Faux-cul!!!

GRRRRRRRRRRRR

Je ne sais pas trop ce qu'il donne en tant que chef de projet mais en gestion de moi il est archi-nul. Il va toujours gueuler quand la machine est lancée en s'écriant que je ne fiche rien et que ça n'avance pas. J'admets que je n'ai rien fichu le premier mois de repos à part mes dessins de chevaux (qui sont du travail puisqu'ils figureront dans mon book et qu'une recherche plastique n'est pas du vent, espèce de machin à l'esprit étroit qui se croit capable d'être artiste et qui ne l'est PAS).
Le deuxième, j'étais en méditation sur le CV, ça prend une plombe à faire un VRAI CV de premier vrai job. Il lui a fallu un an et il voudrait que le mien soit sur pied en une semaine?!!!

Et maintenant, j'ai largué les lettres pour cultura et je dois arriver à aller aux Assedic pour régler ma situation face à la sécu. Je dis ça parce que c'est digne de Kafka: au téléphone on ne peut pas joindre un conseiller si on a pas de numéro, or le numéro il faut réussir à s'inscrire pour l'avoir. Ils te déconnectent sur le net pendant ton enregistrement et tu ne peux finaliser tes démarches que si tu y retournes. Le centre des Assedic ne reçoit personne, il faut aller à une antenne. L'antenne en question est de l'autre côté du canal du midi et pour ceux qui sont allés à Rome, ils me comprendront, j'ai tourné comme une andouille malgré viamichelin.fr et impossible de trouver cette saloperie d'antenne et y a pas de panneau. Qui plus est j'ai encore manqué de me faire défoncer la bagnole à tel point qu'à un moment j'ai pillé et que comme c'est ma Visa, elle a pas voulu redémarrer en seconde, elle faisait des sauts de cabri.

Charmant. Donc là je vais aller à une AUTRE antenne. En me disant que comme elle est à une sortie de périph, j'ai peut-être plus de chance d'arriver à la trouver plus vite (et pas plus facilement, y a aussi des sens uniques à côté des périph).

Et Astérix me raconte que ça n'avance pas, qu'il en a marre que je vive sur son fric (?! mes parents continuent à me verser mes 200 euros et c'est lui qui veut augmenter son niveau de vie, il faut que je mange de la merde en le regardant bouffer du caviar? Dans l'absolu je ne suis pas spécialement contre, mais sympa le couple... sérieusement, je me dis que franchement, c'est vraiment une charogne près de ses sous, je me marre si jamais l'inverse se produisait, parce que ça je ne vais pas l'oublier). Il me sort qu'il faut que je passe douze heures par jour à chercher du taf, que je ne fasse pas les dessins pour chevalsauvage parce que j'ai déjà un boulot "trouver du travail" (et que je ne suis pas aux 35h), que c'est lui qui m'embauche etc.

Je me suis retenue de lui répondre qu'à ce jeu-là je vais retourner chez papa-maman parce que eux au moins ne me casseraient pas autant les couettes par rapport à l'argent, lui qui les trouve si rapaces. Etre généreux, ce n'est pas payer mes billets d'avion et passer son temps à me le rappeler, être généreux, c'est offrir sans dire combien ça coûte et sans le rappeler sans cesse. Il N'EST PAS généreux. Il est calculateur.

De plus, je ne suis pas lui. S'il est capable de trouver les assedic tout seul, j'en suis ravie pour lui mais moi je suis dans un bled que je connais si bien que je me plante à chaque fois que je reviens de Blagnac (ce qui m'est arrivé une bonne dizaine de fois, donc une dizaine de plantages, sans compter la fois pour aller au carrefour où on allait très régulièrement...), avec des cinglés toujours prêts à me défoncer la caisse. Si moi il me faut chercher à comprendre comment marchent les Assedic avant de me pointer là-bas parce que vraiment j'ai pas le choix, c'est ma façon de faire, et je l'emmerde s'il est pas content. Je ne me déplace pas si ce n'est pas obligatoire version flingue dans le dos puisque je déteste sortir et affronter des gens de l'administration où j'ai bossé et où on demande des trucs qu'un mec normal aurait jamais eu l'idée de ramener par lui-même (ce n'est logique que pour le personnel qui est habitué à cette façon de penser dans leur service très précis, c'est donc illogique).

Bref, tout ça pour dire qu'il va falloir qu'on ait une conversation AVANT l'histoire de la baraque, parce que cette histoire-là non plus n'est pas réglée: il veut que je lui verse du fric correspondant à l'utilisation de la maison mais comme un loyer, pas comme une part me permettant de revendiquer à terme 10 000 euros dessus. Le petit malin. Mais je ne suis pas d'accord pour me faire avoir. Et donc je vais finir par m'énerver et lui expliquer ce que je pense.

Car oui, c'est aussi un gros problème: la communication. Je ne dis rien sur ce que je fais ou de manière très imprécise. Non seulement mes parents s'en foutaient à l'époque mais lui-même me demande sans écouter la réponse. Je ne dis donc rien. Je fais dans mon coin, je vis ma vie. Alors quand il me dit qu'il me fera boire de l'eau des pates à partir du 1er octobre, j'enrage mais je ne dis rien. Il faut qu'il me traite encore de grosse feignasse incapable pour que je sorte de mes gonds et le traite de sourd et de con parce que je lui ai déjà expliqué que je faisais des choses même si pour lui ce n'est pas du travail etc. Je n'ai pas spécialement du répondant en temps normal. Je fais comme mon père. On observe, on se laisse bercer. Tant qu'on peut s'éviter de penser à des trucs qui nous intéressent pas (type: -on va faire les courses ce soir? -si tu veux, m'en fous), on y pense pas. Quand ça gueule, on répond pas. On en pense pas moins. Et faut pas pousser le bouchon sinon là ça sort et là les autres n'ont pas le temps d'en placer une.

En gros je suis un mur de béton derrière de la gélatine. C'est souple tant qu'on pousse pas le bouchon, après ça te pète à la gueule sous la pression (version gueulante, hein? quand il y a un problème, je suis là).

Tout ça pour dire qu'il y en a que j'avais envie de frapper hier. J'aurais bien pris un gros dico pour passer mes nerfs. Il est obtus et ne s'en rend pas compte, il est convaincu d'être large d'esprit et que c'est moi qui suis obtuse de ne pas adhérer à son point de vue. Je suis passé sous la domination d'un tyran à un autre. Faut dire, j'aime pas les faibles. J'aime pas non plus qu'on me cherche des noises avec des pretextes aussi merdiques et qu'on me tombe dessus quand le processus approche de sa solution (c'est comme si on m'engueulait de n'avoir pas avancé quand je suis en train de mettre en ligne un site web fini, c'est tout aussi débile).

Ca ne lui réussit pas de bosser. Il est devenu étroit d'esprit mais puissance 100 (ex: Mediapost c'était pas du travail parce que c'est un mi-temps... alors ça... ça m'impressionne. En arriver à de telles extrémités... faut vraiment être nul). Toutes mes tentatives pour le faire réfléchir ont échouées. Faut opérer la tumeur, m'dame.

09 septembre 2008

Comme d'habitudeuh (sortez les fusils)

Pop.

Alors, reprenons. Vendredi, j'ai passé la journée à préparer le voyage, la seule participation d'Astérix ayant été de faire la liste des trucs que je devais préparer. Et oui, comme je suis à la maison, je suis toujours disponible, c'est évident. Sauf que non, j'avais des dessins à faire pour chevalsauvage, alors le moins qu'on puisse dire c'est que je passe pour une andouille, moi.

Bref. Nous avons donc pu aller à Barcelone pour nous venger de la fois précédente où nous avions des appareils photos moyens ou argentiques (pour ceux qui n'ont pas été en Espagne, le manque de lumière flagrant des églises de là-bas n'a d'égal que le cistertien). 5 euros pour l'entrée, on est des pompes à fric... A Girone, on a cassé les bonbons pour ne pas prendre de photo DU TOUT (à 5 euros par personne, je dirais que ça vaut un gros coup de poing dans la tronche). A la Sagrada Familia, on a eu le bonheur d'avoir plein de lumière puisque les vitraux n'étaient pas posés mais fort peu à voir vu que les travaux ont envahi toute la nef, à 8€ la rigolade par personne (prix étudiant), ça fait un peu mal. Et j'ai failli m'évanouir dans les escaliers qu'il a fallu se manger après être monté en ascenseur dans les tours.

On a calculé qu'entre l'essence, le parking etc, ça nous a coûté 90 euros. Ca fait cher la sortie. Et je suis écoeurée qu'on soient autant pris pour des cons. En France, on ne fait payer que la visite du trésor et/ou du choeur, et à 1 euro. Si ça servait pour restaurer les bâtiments, on voudraient bien payer un peu plus. Mais là, franchement, j'ai du mal... C'est vraiment TRES cher en Espagne. On verra ce que ça donne en photo, mais là encore, souci: Astérix a acheté son reflex d'après mes avis, c'est à dire le Nikon D80 que j'aurais acheté si je n'avais pas eu besoin d'un reflex un an avant (grave erreur, mon 350D de Canon est inutilisable tellement l'objectif est merdeux). Il me le prête, oui, mais seulement quand il n'en a pas besoin, c'est à dire too late. Puisque moi aussi je veux l'utiliser en cathédrale, et qu'au bout de deux heures, moi aussi j'en ai marre. Ca ne me sert donc pas à grand chose.

Sur le chemin du retour, on a croisé Céret (à 6 euros le musée, on a fait demi-tour), on a croisé la cathédrale de Narbonne (on ne l'a pas trouvée... tellement c'est bien indiqué et tellement c'est le bordel, en fait ça m'a rappellé Rome), on a croisé le château de Perpignan (pas le temps), on a réussi à s'arrêter à Fontfroide (10 euros par personne sans réduction étudiant, on a failli s'évanouir). D'ailleurs, niveau photo, il faut oublier. Rien à prendre. C'est très beau parce que c'est de la pierre, c'est très dépouillé mais il n'y a aucune lumière et c'est atrocement vide. Et non, ce n'est pas "immense" comme les gens du groupe ont dit, ils sont jamais sortis de chez eux, pas possible.

Voilà pour le week-end.
Aujourd'hui j'ai tout à ranger, le ménage à faire, la maquette du journal de chevalsauvage à triturer... Il pleut alors que je dois déposer des chèques à la banque... Et on s'est fait réveiller à 7h30 par ducon et ducon à coup de marteau dans les murs, Astérix ayant bondi de son lit pour taper avec ses pieds histoire de les calmer. Là j'ai droit aux trous de perceuse juste en dessous de mes pieds, dire que j'ai envie de les flinguer est cent fois trop faible, j'ai envie de les maraver sévère (d'où le ton de toute ce post, encore plus agressif que d'habitude si c'est possible).

04 septembre 2008

Je vais les tuer, partie 2

J'ai fait mon podium pour chevalsauvage.net ce matin, je ne pense pas qu'il soit réussi mais ça devrait convenir. L'important c'est de participer, après tout!

Ensuite, j'ai été faire les courses... Et j'ai failli me faire emboutir la voiture par deux fils de **** qui m'ont fait une queue de poisson à un feu rouge où on passe de deux voies à une, les voisins doivent encore entendre mon klaxon et mes engueulades dans leurs oreilles (auxquels les intéressés n'ont pas daigné réagir car ils se savent en tord et ont peur pour leur tronche, on gueule mais on aime pas la castagne dans le coin). Et mon genou aussi, d'avoir du piler et d'avoir libéré des toxines qui vont me coller une belle crampe alors que demain on va en Espagne...

Bon sang, je vais vraiment faire flic, rien que pour passer mes journées à les aligner. J'aime bien la vengeance froide et implacable et sérieusement, tous ses trous du cul mériteraient une sacré bonne leçon. Que je ne les entende pas encore critiquer les parisiens sinon ils vont m'entendre, parce qu'on préfère avoir les parisiens dans le journal qu'en vrai, mais on préfère aussi avoir les toulousains morts! (et si possible, seuls quand ils se tuent au volant).

Et pour finir en beauté, les ducon et ducon d'en bas jouent du marteau-piqueur après avoir passé la journée complète d'hier à donner des coups de burins. Je préfère quand ils glandent, au moins je peux me détendre, moi aussi.

JE VAIS TOUS LES TUER!!! C'est l'ouverture de la chasse aux connards!

Bouffer du toulousain

J'ai des tas de choses à faire et envie de rien, hier j'étais totalement out, j'ai du mal à me recaler.
Il faut faire le ménage, les courses, les dessins demandés par chevalsauvage.net (je suis graphiste du journal), finir mon CV, faire une lettre de motiv', avancer le site web et tout ça devant être fini avant vendredi! Et aussi scanner les graphzines, scotcher le dernier en date pour que G puisse le photocopier, remplir les papiers pour ma voiture, etc etc. Bleuarp.

C'est trop!... Qui a dit que les gens qui ne travaillent pas sont des branleurs?!

PS: A mort les toulousains en voiture! J'ai osé prendre la voiture hier, lourde erreur. En vacances, ils ont fait des stages pour conduire encore plus mal! Ils sont plus stressés que les parisiens, klaxonnent n'importe comment, font des écarts, des forcing, dorment ou s'énervent tout seul. Il y avait du vent d'autan, ça ne devait pas les aider. Mais alors ce matin, il n'y en avait pas, et ils ont klaxonné Astérix qui sortait tranquillement de sa place quand il n'y avait personne (la manoeuvre étant un peu longue et eux ne roulant pas à 50, il a fini par y avoir des cons qui n'ont pas de cligno mais dont on est sûrs qu'ils ont un klaxon!).
Conclusion, non seulement ils m'indifféraient mais maintenant je les méprise tous autant qu'ils sont, et je n'ai pas assez de gros mots pour les qualifier alors j'ai fait simple, ma pire insulte pour un conducteur c'est "toulousain!!!!".

J'ai eu l'occasion de l'asséner à un type du nord. Mais pour combien de gars d'ici qui n'auraient même pas dû pouvoir s'inscrire à l'auto-école vu leur dangerosité (et qui sont les premiers à dire que c'est mon permis dont on se demande si je l'ai, ils sont jaloux parce qu'ils ne l'ont pas eu, ça doit être ça!).

On va bientôt commencer à chercher un autre nid, un peu moins cage à poule et plus cage à furet. Pourvu qu'on quitte le centre ville et ses ********** de voiture de ***** et ces ******** de ********* de toulousains!!! Je comprends mieux pourquoi ils mettent autant de "putain" dans leur phrase... Fichtre. J'ai beaucoup de mal à essayer de rester polie en parlant d'eux :/

03 septembre 2008

De retour, malheureusement

Je n'étais pas spécialement tentée pour aller à Paris à cause de l'opération de la Pepette mais il fallait bien puisque la raison me disait de profiter de cette occasion.
L'opération s'est plutôt bien passée, la bête n'a pas eu d'hémorragie contrairement à Eliott (c'est déjà ça), malgré une aggravation très rapide de son cas puisque les cellules cancéreuses s'étaient étendues aux alentours. Il faut attendre les résultats de la biopsie pour en savoir plus.
La pauvre était certes en forme de Pepette mais avec une énorme balafre. Et Eliott a fait sa carne: alors qu'elle revenait tout juste, épuisée elle s'était couchée dans la maison où il arrive fréquemment qu'ils dorment ensembles. Mais Eliott, qui venait de quitter le coin avant d'aller manger, la voyant installée, est venue la réveiller, l'a poussée au cul jusqu'à ce qu'elle aille dans sa minuscule couette à l'autre bout de la pièce! C'est qu'il est vraiment mesquin quand il s'y met! Elle, quand il était revenu de l'opération, lui avait fait la fête, mais alors lui... Pas sympa du tout!
Je me suis fait froidement accueillir à cause de cette histoire d'opération, je me suis même demandé si je n'aurais pas mieux fait d'aller chez ma grand-mère plutôt car on a gueulé parce que le chef a dépensé de l'essence pour venir me chercher à l'aéroport (sachant qu'ils n'ont pas payé un centime pour ma venue sur les 120 euros que ça a coûté).
J'ai pu voir ma famille, le dimanche, preque tout le monde était là.

Je reprendrais la suite demain, il y a du monde.

27 août 2008

A mort l'ordi

Hé bien je crois qu'il est très mal parti ce site, décidément.
Le mettant devant le fait que je ne me rappelle même plus ce qu'il faut définir au début pour éviter que dreamy se tape un grand délire avec mon site, j'ai demandé conseil à Astérix qui s'est lancé dans un cours sur le CSS et comme quoi dreamweaver c'est de la merde et qu'il faut tout se palucher à la main.
Comme je ne suis pas trop abrutie, j'ai compris les explications souvent hasardeuses d'Astérix (il revient du boulot), mais alors que je devais faire un simple tableau avec dreamy, se con me sort une fatal error et depuis, il ne fait PLUS de tableau. Et là je me dis que c'est peut-être un signe... Sans déconner. Y faut pas facher le ciel, des fois!...
J'exagère, parce qu'avec l'informatique tout est toujours hasardeux, mais quand même... Et puis le CSS est vraiment lourd à fabriquer, autant le HTML a été extrêmement intuitif et simple, autant tout se taper au CSS ça me GONFLE GRAVE rien que d'y penser. Sûrement que ça sera plus pratique après parce que je n'aurais pas à me retaper les boutons à refaire à chaque fois, mais sans déconner, je faisais un simple copier-coller et ça marchait aussi bien. Ca vous arrive souvent à vous de vouloir changer la couleur d'un bouton dans un site et que vouloir que ce soit appliqué à toutes les pages? Sans dec? Vous êtes comme tout le monde, vous vous êtes fait chié à programmer, c'est pas pour tout changer selon l'humeur...

Y a des fois où je suis vraiment une bras cassée c'est terrible. Autant j'avais toujours eu envie de me faire plein de sites en HTML tellement c'était con et marrant, autant devoir me castagner celui-ci ça me démoralise. Au secours...

26 août 2008

Dr House véto

Je ne sais plus à quand remonte la dernière fois que j'ai écrit.
Je me suis occupée aujourd'hui, site web à "écrire", chemin de fer du ICS à faire, CV à continuer et quizz sur equideow...
Je suis sensée partir de vendredi à mardi.
Seulement, Pepette est opérée jeudi. J'ai eu ma mère au téléphone ce soir, j'aurais préféré avoir mon père qui est moins stressé par ça, car c'est contagieux. J'ai l'impression que je vais passer une mauvaise nuit... Et jeudi ça va être l'horreur. Les furets sont très fragiles, ils tolèrent mal qu'on les endorme, et la dernière fois, Eliott a eu une grosse hémorragie. J'ai la trouille pour la Pet.
Cette nuit, j'avais rêvé que j'étais chez les parents et qu'Eliott avait retrouvé tous ses poils, il était mince et beau, comme avant. Le pauvre animal ressemble à un sphinx, il traine en plus un bouton sur le ventre depuis plus d'un mois, comme il se gratte ça dure... La Pepette se gratte aussi, c'est une maladie, qu'est-ce que ça va donner après l'opération?... Eliott a certes perdu tous ses poils mais ça lui a fait du bien, car il va nettement mieux maintenant, même qu'il court dans le jardin des fois.

Enfin, il ne faut pas trop y penser.
J'espère que ça va bien se passer et puis c'est tout. Je ne peux rien faire d'autre que ce que je peux et dois faire dans mon coin. Dommage, vraiment dommage que ça tombe la semaine où je rentre, c'est pas de chance.

25 août 2008

ICS

Oh, quel après-midi chargé!

J'ai lavé les carreaux (la dernière fois remonte à au moins un an et demie, Astérix ne les ayant jamais fait, j'avais eu pitié de lui ou de ses fenêtres, au choix. Un ordre d'idée: un papier pour une fenêtre intérieure, dix pour l'extérieur... La pluie, le vent, la pollution, le sirrocco... Que du bonheur), fait le ménage, fait le repassage, rangé le linge, lavé des fringues à la main, rangé... Et puis je me suis attelée à mon envie de refaire un graphzine (journal graphique, souvent sans texte, grand défouloir devant l'éternel, presque toujours en noir et blanc car photocopié et souvent en exemplaires uniques). Je me suis donc assise sur mon sol tout propre et j'ai passé une heure à faire mumuse avec mon encre de chine toute neuve. J'ai gratouillé des tas de trucs, souvent sans aucun sens, sans a priori, en attrapant ce qui trainait, de l'alu, le journal, du sucre, un pinceau, du fusain... J'aurais bien utilisé le cartable d'Astérix pour la texture mais il m'aurait découpée en rondelle. J'ai tout un tas de trucs qui attendent d'être revus et mis en page pour constituer cet exemplaire de graphzine, celui-ci s'appellera ICS. Inconscient. Parce que j'ai vraiment fait ce qui me passait par la tête, j'ai fermé les yeux pour certains, j'ai expérimenté un truc fait au hasard parce que je trouvais ça chouette, j'ai dessiné des bouts de fille... Enfin, un OVNI graphique. Reste à savoir ce que va donner la mise en page. Dès que j'ai le résultat, je "vous" donne le lien (il sera évidemment mis sur le net puisqu'il figurera sur mon CV).

C'est ironique de dire "vous" puisqu'il n'y a qu'une seule personne à avoir le lien de ce blog et je doute qu'il s'y intéresse puisque nous sommes à 800 bornes et loin des yeux loin du coeur. M'en fous, j'aime bien faire des trucs que pour moi, ça me sert d'archive après. J'ai aussi un forum dont personne n'a l'adresse, c'est cool.
Je suis pas folle au moins?

M'en fous.
Et j'emmerde Astérix: je suis une artiste. Pas un génie, mais quelqu'un qui fout ses doigts dans l'encre de chine et qui te sort des trucs intéressants. Tout le reste, c'est du flan.

Trotteuse

Envie de ruer dans les brancards, en ce moment. Cette histoire de CV où je passe des heures pour m'entendre dire qu'on dirait que je cherche un emploi pour soulever des cartons, ça m'énerve. Qu'y puis-je si c'est le seul type de boulot que j'ai fait? L'art n'est pas vraiment un domaine open-door et moi je ne suis pas du genre à m'imposer (au nom de quoi le ferais-je, d'ailleurs?).

Je me considère pour le moment comme un trotteur à qui on a collé tout un tas de muserolles pour le contraindre, qu'on veut empêcher de galoper librement tout ça parce qu'il faut trotter quand on est un trotteur. Et merde aux catégorisations! Jappeloup de Luze était le plus doué des chevaux français d'obstacle et c'est un fils de trotteur, alors crotte! Dès qu'on essaye de me faire faire quelque chose que je ne veux pas ou que je trouve du dernier ridicule, c'est plus fort que moi, j'envoie tout valser. Moi, si effacée, si timide. Qu'on ne m'emmerde pas!

En plus, Astérix insiste comme quoi il faut une base de donnée à mon site et du CSS. Je ne les maitrise pas, à cause de ses histoires je n'ai toujours pas avancé et je me retrouve avec le même site. De toute façon, il ne m'aidera pas, alors il n'a qu'à garder ses idées pour lui, je ne vais pas faire du CSS maintenant en le sortant de mon chapeau juste parce qu'il trouve ça mieux (c'est très con puisque je dois changer ma présentation selon chaque catégorie!). Il m'emmerde, après tout, alors basta, je fais comme je l'entends. Je ne suis pas sourde aux remarques mais c'est moi qui décide. Et les autres me font perdre du temps.

C'est pareil pour tout et notamment en dessin. C'est pour ça que je ne supporte pas les profs d'art. Le seul qui m'ait vraiment marqué c'est Mickaël, sorti des beaux-arts, qui m'a dit: "prends ton crayon et dessine ce que tu vois. De toute façon, ce qu'on pourra t'apprendre sera toujours du stéréotypé, alors trouve ta propre façon de faire. Il faut juste apprendre à regarder, le reste, c'est à toi de jouer."


Le bordel ici est moins visible, à force de ranger interminablement, je commence à en venir à bout. Ce week-end, on est passés à Montolieu, la ville de la frustration pour moi puisque c'est le village du livre et que je suis encore un peu la fille qui laissait 200 euros à la Fnac à chaque visite. Je n'ai plus du tout le droit maintenant (et pas les moyens de toute façon), mais c'est infiniement frustrant d'entendre pousser de hauts cris pour 30 malheureux euros. Il m'aura appris à faire attention à ce que je dépense, mais pas à être aussi rapace que lui.

En parlant de ça, j'ai compris un truc hier: on peut être exentrique en étant habillé comme un plouc, vieux t-shirt, vieux short, tong pourries et barbe de plusieurs jours. Ce n'est pas juste être débraillé, c'est oser être moche. Le plus drôle c'est quand il va voir son banquier fringué de son plus horrible t-shirt, même pas coiffé. Il s'en fiche, il fait partie de ceux qui gagnent plus que le banquier en face de lui. Moi je n'ai plus rien, mes économies sont parties en m'installant ici.

Ce qui est marrant, c'est qu'il m'a proposé un budget pour rentrer. Il m'a dit qu'après, je devrais travailler, donc adieu jusqu'à Noël. J'aurais normalement sauté sur l'occasion, mais là je n'ai pas eu envie. Ce n'est pas que je me plais ici, loin de là! C'est juste le fait de devoir se taper les trajets, de devoir dormir dans la maison des furets où ça gueule à chaque fois parce que je dérange. Je ne serais pas là à mon anniversaire, me certifie-t-il. Mes parents ne veulent pas payer, je n'ai pas les moyens et lui non plus ne veut pas m'aider.
Aujourd'hui, je réfléchi. La semaine dernière j'ai dit non. Retour des vacances, prix trop élevés... Mais là je partirais bien.
A voir.
J'ai des tas de trucs à récupérer, notamment des trucs d'art. Qui ne rentreraient probablement pas dans l'avion... (d'ailleurs, 60 euros d'avion contre jusqu'à 100 de train, pourquoi se prendre la tête?!).

22 août 2008

Les derniers hommes, Pierre Bordage

La Terre dans deux cent ans, après la Troisième Guerre Mondiale. Les survivants sont des tribus errantes et les Aquariotes se chargent de trouver de l'eau pure car pendant la 3GM, ont été envoyé solbots (soldats robots), insectes modifiés génétiquement pour être mortels et poisons dans l'eau.

Solman est un donneur, c'est à dire un télépathe ayant des visions. Il sait quand on lui ment, alors on ne l'aime pas tellement même si on en est fiers, dans la tribu. Il est moins facile à manipuler que les Sourciers ou les autres membres. Et puis il est boiteux. Lorsque Raïma, la guérisseuse transgénosée des Aquariotes, lui fait découvrir l'amour, c'est vers sa destinée qu'elle l'emmène. Car Solman le boiteux va devoir découvrir ce qui s'est passé cette nuit où on a tué ses parents, éviter les complots, les guet-apens et comprendre à travers nombre d'inconnus comme Kadidja et Ismahil, ce qui est arrivé au monde et, plus cruel encore, ce qui est en train d'arriver...


Initialement paru en 6 tomes mensuels chez Librio (comme La Ligne Verte de Stephen King), cette édition complète de quelques 600 pages (reliure Biblioteca ou en J'ai Lu) n'est pas sans faire penser à René Barjavel, notamment à Ravages. Mais plus encore qu'un univers de post-apocalypse, c'est la prédominence des caractères sur les gadgets scientifiques qui semble être la marque des deux auteurs français de science-fiction. Ici, dans un univers qui peut rappeler Dune/Arrakis dans sa cruauté, ce sont les histoires d'homme qui sont au premier plan, des histoires d'un roman et pas seulement d'un roman de science-fiction, qui sonne souvent comme péjoratif. On est tenus en haleine, on explore cet univers, on devine aussi la fin inexorable, mais on s'en sort un peu changé, comme seuls les bons livres savent le faire.

Une lecture conseillée.

21 août 2008

Charrue

L'autre jour, j'ai préféré faire une partie d'Age of Empire II plutôt que de tenter la saucée, afin de me détendre. Ca a été assez efficace, j'ai découvert ce jeu le week-end d'avant car Astérix y joue beaucoup. Je n'aime pas les jeux de guerre mais il est tourné stratégie et comme le graphisme est très réussi et qu'il y a des beaux chevaux, je me suis laissée convaincre.

Le soir, nous avons parlé jusqu'à minuit de nos points de vue sur différentes questions. Il est furieux que je reste à la maison à ne rien faire, il en est jaloux. Il veut me coller au travail le plus vite possible, et pas seulement parce que j'ai un emprunt à rembourser mais parce qu'il estime que je n'en fiche pas une ici lorsque lui travaille. Je ne travaille pas, c'est vrai, mais je ne cesse de lui répéter que ce n'est pas parce que je suis ici que je ne fiche rien. La preuve, je gère la bib pour ses livres et les miens, je gère ses papiers, je rattrape tout le retard de linge, je fais mes dessins pour nourrir ce site web qui me servira de vitrine, je réfléchis à moi et à mon avenir professionnel, etc.
L'image qu'il me renvoyait c'est celle de quelqu'un de 40 ans au SMIC et divorcée, faisant le trottoir. Je suis furieuse quand il me sort ça. Il me rétorque que c'est l'impression qui se dégage de moi quand on voit ce que je fais. Sympathique, hein? Ca pourrait tout à fait m'arriver mais je me serais un minimum battue avant, non?

Ah, ces hommes.
Je ne comprendrais jamais sa collaboration face à un système qu'il ne cherche même pas à faire évoluer. Cette acceptation qui pour moi est une abdication lâche (je hais la lâcheté). Moi au moins je médite un minimum sur quel sens donner à ma vie dans ce monde abruti par le fric, même si on me traite d'adolescente attardée (et moi je réponds pauvres cons collabos, sales adultes c'est à dire vieux et vaincus) et d'idéaliste (vaut mieux vivre dans un monde de rêve que dans celui-ci où on détruit tout pour du pognon, ce qui me semble bien être la pire ânerie depuis l'invention des religions, on détruit les autres, la planète, l'univers, l'avenir et soi-même pour quelques bouts de papier, je ne comprends pas. Quelle bassesse d'esprit de ne pas trouver ça un mininmum immonde et de ne pas être révolté?).

Enfin, en attendant, j'ai recommencé à changer mon CV pour la xième fois, me rendant compte qu'au niveau des dates je suis très très à l'ouest (impossible de dater mes "trucs artistiques", ce qui est génant dans ma présentation!) et que, pire, je n'ai pas ici mes travaux afin de pouvoir constituer ce fameux book. Ennuyeux.

Rien de grave. Continuons.

19 août 2008

Suite

Ca y est, cette fois le ménage est fait. Ca sent le propre, ça pue l'eau de javel.

J'ai le moral à -10%, j'ai ruminé pendant ma joyeuse activité contre cet Astérix qui se prétend pas rancunier et qui à la moindre occasion me rappelle les quelques conneries que j'ai faites (il éteint la prise du pc allumé par exemple, je lui signale de faire attention et il me répond que de toute façon j'ai de l'avance niveau cassage de PC à cause des mauvais contacts de son portable que j'utilisais dans le lit car on a qu'un seul bureau et qu'un PC fixe). Sympa le garçon. Surtout qu'il est loin d'être blanc comme neige, monsieur je te dis de faire comme ci mais je ne fais que comme ça (exemple: la vaisselle, qu'il me disait de faire tous les jours et qu'il fait tous les trois jours, ben voyons... marrant, ça, la grande gueule ça se fatigue aussi apparamment?).

J'aimerais aller rendre les docs à la bib mais il fait un temps lourd comme une chape de béton. Je ne sais pas si ça compte tomber ou pas. Il faut se garer loin pour aller à la bib, et se faire saucer en étant chargé de livres et de DVD ne serait pas du meilleur ton. En même temps ça me sortirait, j'ai encore une putain de migraine carabinée et j'étouffe dans cet appartement de merde, avec cette ambiance étouffante. J'ai envie de casser les murs. Pour un peu je me ferais une crise de spasmophilie rien que pour évacuer la tension qui m'habite.

Et puis j'en ai marre de ces saloperies de voitures, les crétins sont revenus, ça ne s'arrête pas de me défiler devant. Je ne peux pas ouvrir la fenêtre sans accentuer ma migraine. Et le voisin du dessus, nouvellement chômeur, passe son temps à gueuler sur le chat, j'ai envie de pendre tout le monde. Y a des jours comme ça où on envisage de se suicider juste parce que tout nous paraît être minable. Un jour à vivre un bouquin de Philip K. Dick et à le regretter amèrement.

Je crois que je vais prendre le risque de la pluie. M'énerver cnotre les conducteurs me changera de sujet de préoccupation.

Coup de gueule, inutile de lire!...

Les lundis, c'est toujours pareil. Je vois le bordel que Astérix m'a fait durant le week-end et dont il n'a RIEN rangé et je râle parce que je dois faire le ménage, c'est à dire faire une heure de ménage et trois de rangement avant... j'exagère à peine.
Il est aussi bordélique dans sa tête que dans son appart et il m'explique que ce rangement est logique selon lui et que dans sa tête les idées fusent au point qu'il passe d'un truc à un autre sans finir le premier qui soit-disant finit par se terminer mais à un autre moment.
Traduire: il me raconte des bobards ou alors il est très très perturbé dans sa tête. J'ai moi aussi des idées qui fusent mais je tâche de terminer ce que je commence plutot que de jeter le t-shirt que j'ai sous la main par terre pour tout de suite aller faire X chose. Surtout que même si les trucs s'empilent, il n'y touche pas parce qu'ils ne font pas parti des priorités. Ca peut se comprendre dans la mesure où j'oublie parfois mon tas de linge sale au point qu'il faut que ça arrive jusqu'au lavabo pour que je m'en rappelle mais ce n'est pas volontaire de ma part. Et je ne mets pas six mois à ranger une boite dans le couloir juste parce que j'estime que ça finira bien par être rangé et qu'il y a d'autres trucs à faire (oui, GTA, laissez-moi rire ah ah ah).
C'est de la fumisterie ce truc. J'aime pas trop qu'on me prenne pour une bille, encore que je sois convaincue qu'il s'est persuadé lui-même.

Mon bordel est plus logique: je vis sur mon lit et devant le clavier. Donc tout ce que j'utilise dans la journée est sur mon lit le soir, je ramasse tout et je pose tout en joli tas à côté du lit. C'est ma partie personnelle. Tout le reste, il faut que ce soit impeccable parce que c'est les parties communes et que si l'un fout le bordel, on ne retrouve plus rien (d'autant que c'est celui qui fiche le bordel qui ne se rappelle pas des endroits où il pose les choses).

Ce n'est peut-être pas super d'étaler ma vie avec les mouches comme ça mais de toute façon je ne peux pas écrire dans mon journal parce que ça me fait mal à la main, faut que j'évacue ses contrariétés d'une manière ou d'une autre, en gueulant ou en écrivant alors je choisis plutôt la deuxième option. Ca évite les conflits et comme ça je peux signaler les choses calmement. C'est toujours mieux niveau communication.

N'empêche, il doit en avoir marre que je lui dise "laisse-pas trainer ton t shirt sinon il sera pas lavé...", "range tes mouchoirs sinon je jette tout ça par la fenêtre, ça me dégoute!" etc. Mais comment faire pour qu'il respecte un minimum l'espace de vie?!!! Si je ne dit rien, ça ne bougera pas du tout. Et quand je le dis, ça ne bouge pas non plus ou pas souvent. Comme la tondeuse à cheveux: "chéri, je ne suis pas obligée de subir le fait que tu te rases la tête alors s'il te plaît, range au moins la tondeuse..." Surtout que sinon la machine à laver se chargera de la foutre par-terre au prochain lavage. Et il faut me comprendre: je me tape déjà ses papiers de banque, ses fringues, le rangement de tout sauf du bureau (incluant la table tous les jours), etc etc, alors les trucs où je n'interviens pas du tout, j'aimerais bien ne pas en entendre parler, comme le coupe-ongle sur la table de la cuisine.... C'est comme si je laissais trainer le seau à nettoyer le sol en plein milieu du chemin parce que je suis passée à autre chose, je me ferais tanner! Et ce serait logique!

Ca me dépasse. Surtout qu'il ne fait pas vraiment d'efforts. Il faut toujours qu'à un moment ça me fiche hors de moi parce que je me suis cognée dessus pour la 5e fois et que je le range. Un jour, y a vraiment des trucs qui vont passer par la fenêtre (technique de ma mère, elle a envoyé notamment un gateau brulé sur les arbres, on en rigole encore), rien que pour lui exprimer mon vif mécontement. Et je ne dis pas ça parce qu'en ce moment je suis à la maison, c'est la même guerre depuis que je suis là. Il m'en demande trop par rapport à ce que je peux et veux bien fournir et surtout ça m'ENERVEUH!!! Je suis bordélique, mais j'oserais pas tout laisser en plan dans un PUTAIN DE 27m² A DEUX!!!!

Ce qui m'inquiète, c'est que ça risque d'être la même chose dans 50m², encore plus dur pour localiser où il a été me perdre les trucs. Ca serait mon gosse, mais je lui foutrais des coups de pieds au cul jusqu'à ce qu'il mette tout dans une boite! Mais un grand machin, c'est pire qu'un gosse, on a même pas l'autorité pour lui demander de faire un EFFORT. Comme si je n'en faisais pas, moi. Je suis pourtant passée de papa-maman qui s'occupent de tout à nori qui s'occupe de tout (sauf bouffe et vaisselle).
Ca fait un choc. Alors puisqu'il attendait tellement de ma part, j'ai bien le droit d'attendre aussi qu'il évite de laisser des trucs par terre parce que je me shoote dedans en allant faire pipi la nuit! Le jour où je tombe, je promets que ça va hurler comme il n'a jamais entendu (il a l'air de me croire nerveuse mais inoffensive, niark niark, une soprano ça a beaucoup de coffre).

Et donc, si je gueule ce mardi, c'est qu'hier je n'ai pas pu faire le ménage parce que les soeurs d'Astérix sont passées par ici, j'ai fait chauffeur et compagnie. Maintenant il faut laver l'appart.

Ô joie!
Heureusement, il fait moche, comme ça au moins je n'aurais pas trop chaud et en plus je n'aurais pas envie d'aller faire un tour!
Par contre, ça y est, les cons sont de retour (= les toulousains sont reviendus).

Oui, je suis cruelle. Mais je ne sais pas appeler autrement des gens qui manquent de défoncer ma bagnole uniquement pour me doubler par la droite.

14 août 2008

Vivre son rêve


Sans que je m'en sois rendue compte, je suis en train de faire ce que je voudrais faire dans ma vie: passer mes journées à dessiner, hors du temps, progresser dans la maitrise de cet art vieux de la préhistoire qui consiste à faire des traits sur une surface...

Avec ma tendinite, je ne peux certes pas dessiner autant que je voudrais, mais c'est mieux que rien, je peux faire un ou deux dessins, je m'arrête s'ils dépassent une heure parce qu'à ce moment-là j'aurais trop mal. Je regarde des DVD en même temps, parce que dessiner ne m'occupe pas tous les neurones, quand je m'arrête je lis des livres, et je cherche d'autres images qui pourront m'abreuver.

Je suis un alambic. Je perçois, je ressens et je retransmets avec ma main. L'image qui existe passe en moi et en ressort, interprêtée et soumise aux aléas d'un mauvais geste. C'est beaucoup plus puissant que de prendre une photo, ce qui fait deux alambics ou plutôt un alchimiste et son alambic. C'est moins personnel, à mes yeux.

J'ai la chance d'avoir la capacité de faire des dessins qui soient ressemblants. Certes, j'accuse souvent les traits, je vieillis de quinze ans, je creuse les rides, j'écrase les ombres, mais la forme est reconnaissable. J'ai le don du dessin. Et en plus, sauvage: je n'utilise pas de quadrillage, je pars d'une oreille pour faire tout un cheval et ça ne se voit pas trop car mon oeil corrige mes erreurs et déforme l'ensemble s'il le faut. Rares sont les gens à oser faire cette manière, de peur de se tromper. Ca m'arrive aussi, mais sur dix dessins, je n'en rate qu'un. C'est une bonne moyenne.

Je me sens à l'aise, à mon rythme un peu lent mais profond. Je vis à fond ce que je sais devoir finir. Je n'ai jamais osé répondre franchement à la question "qu'est-ce que tu veux faire plus tard?" parce que je ne crois pas la réponse réalisable: "artiste".

Artiste. Je ne le suis pas vraiment. Ou plutôt je suis une artiste du dimanche. Je n'ai pas de démarche précise pour mes dessins et encore moins une démarche qui fasse avancer l'histoire de l'art, je ne suis donc pas une Artiste. Ce n'est pas grave, ça me laisse la liberté de faire ce que j'aime. Et puis mes dessins sont rarement des gribouillis infâmes, ils me servent à me faire la main. Astérix me reproche que mes dessins ne soient qu'une jolie coquille vide. Je le trouve un peu cruel car mon fjord me semble directement sortir de ma page. Mais dans le fond il a raison, c'est le paddock avant le concours d'obstacle: la peinture.

Ah, la peinture... L'oeuvre par excellence. J'en ai commis deux et finie qu'une. Je ne suis pas peintre. Pas vraiment. Ca pourra s'arranger avec le temps, mais comme il me faudra faire mes 35 voire 40 heures, je n'aurais pas la possibilité de le faire. Plus le courage. Ecoeurée. Il faut être libre pour pouvoir s'adonner à l'art. Surtout libre dans sa tête.

Et puis artiste, ça veut aussi dire un atelier et... vendre. Je ne vends pas mes dessins. Et jamais je ne vendrais mes toiles déjà faites! Quand je dois donner un dessin, je le commence dans cette optique-là, sachant que je devrais m'en séparer. N'en riez pas, ça a posé un problème quand j'étais en cours parce que le prof nous avait demandé de mettre nos gribouillis en commun et aussi gribouillis soient-ils, j'ai refusé net en expliquant que ceux-là avaient été conçus finis et que je suis à leur disposition pour leur en faire d'autres qu'ils pourront utiliser. Moi qui essaye toujours d'être gentille voire effacée, je me suis montrée totalement inflexible, ce qui a choqué ces personnes. Et moi-même, mais du fond des tripes, c'était niet. Nada. Pas touche sinon je mords.

Ce sont mes petits, et ils le seront plus qu'aucun gamin ne peut l'être, car eux sont le fruit de mon cerveau, de ma main, de mes yeux, de mes fibres, chaque muscle qui détermine ma position d'aigle à l'affut. Et ils ont l'avantage d'être silencieux et immobiles, de m'appartenir corps et âme et de pouvoir être rangés dans un placard voir la poubelle s'ils sont vraiment ratés. Allez faire ça à un môme ou à un animal et vous aurez la DASS et la SPA au cul! Ils ne sont pas un poids, je les ai créés et j'en dispose sans qu'il ait une autonomie relative et pesante, non mais. Lol. Astérix n'a jamais compris ça, qu'on puisse préférer faire des dessins aux gamins. Mais il n'est pas dessinateur ni même écrivain et tout bouquin qu'il ait en tête, il ne l'a pas à serrer tendrement en se disant que c'est son oeuvre. A lui, rien qu'à lui, de sa tête et de sa main.


Le plus ironique dans l'histoire c'est que ça fait cinq ans que j'amasse des papiers pour me servir de modèles et que maintenant que j'en ai besoin, le classeur est à Paris.

PS: le dessin est de moi mais représente Denise Richards.

11 août 2008

Jour de ménage...

... jour de rage.

Ceux qui se sont donné la peine de lire les précédents messages savent combien j'ai du mal à supporter les incivilités de mon Astérix, qui a tendance à s'éparpiller plus que mes deux furets réunis ("mes" étant trop présomptueux puisqu'ils sont restés chez les parents).
Je n'ai pas envie de lasser d'éventuels lecteurs mais j'avoue que mes nerfs sont très souvent soumis à rude épreuve face à quelqu'un qui, quelle que soit la méthode qu'on utilise, ne prends même pas la peine d'écouter mes remarques pas si nombreuses que mon mauvais caractère pourrait le faire croire et qui sont importantes dans un environnement si petit. J'ai beau savoir qu'il a bon coeur, je n'arrive pas à me faire à ses négligences qui sont autant de boulot en plus pour moi.

J'ai passé la matinée à chercher des sites web de dessinateurs de chevaux afin de compléter ma liste personnelle et pour se faire une idée plus précise de ce que le mien ne doit pas être. Certains ont été de vrais petits malins au niveau de la sécurité, outre ceux en flash que je ne sais pas détourner, il y en a qui font des appels à une base de donnée et autres mesquineries agréables à constater.

Un que j'aime particulièrement: peintures d'akhal tékké

Mis à part tout ça, ce week-end j'ai fait une balade à cheval avec mon homme, qui avait malheureusement de mauvaises chaussures (et moi des mini-shaps devenues trop serrées en huit ans!). Nous avions de gentils chevaux, c'était sympathique, surtout le moment où j'ai dû rejoindre deux autres chevaux au triple galop à travers champ, ça a secoué!!! Remonter à cheval régulièrement... j'aimerais tellement pouvoir.

07 août 2008

Murena de Dufaux et Delaby

L'histoire ou plutôt l'Histoire raconte la vie de Néron vue par Lucius Murena, un patricien romain. C'est donc dans la Rome antique que nous sommes agréablement plongés par les dessins réalistes et crus ainsi qu'un scénario digne d'un film et proche de la réalité historique.



Il y a pour l'instant deux cycles:
Le Cycle de la mère comprenant : 1-La pourpre et l'or, 2-De sable et de sang, 3-La meilleure des mères, 4-Ceux qui vont mourir... et qui parle d'Agrippine, mère de Néron.
Ensuite, le Cycle de l'Epouse, parlant de Popée, dont il y a déjà 5-La déesse noire et 6-Le sang des bêtes.


Tome 1: La pourpre et l'or (1997)

Tout commence en 54 alors que Claude envisage d'épouser Lolia Paulina et de préférer à Néron fils d'Agrippine, son fils Britannicus. Agrippine le fait tuer et espère bien avoir le pouvoir à travers son fils. On remet à Britannicus le testament de Claude, le déclarant comme son héritier, pendant que Murena cherche les assassins de sa mère.

Tome 2: De sable et de sang (1999)

Agrippine a fait passer la mort de Lolia Paulina pour un acte de pillards, en parle comme d'un banal incident, ce qui n'est pas pour plaire à notre "héros" éponyme et elle se joue du petit Britannicus. Ce dernier a le moyen de sa vengeance, le testament de son père, va-t-il pouvoir en profiter?...

Tome 3: La meilleure des mères (2001)

Néron est avec une courtisane au physique d'androgyne, Acté, et il éloigne sa bien encombrante mère qu'il soupçonne d'avoir empoisonné Britannicus. Murena est toujours sur la trace des assassins de sa mère et voit qu'on tue ceux qu'il découvre avant lui. Néron jouerait-il un double jeu avec son ami?

Tome 4: Ceux qui vont mourir... (2002)

Agrippine tente de séduire son fils qui ne jure plus que par Acté, cette dernière le convaincant de se rapprocher de son ami Murena en lui livrant la main qui a tué sa mère, à la suite d'un combat opposant des gladiateurs représentant chaque camp. C'est Agrippine qui perd, et ce n'est pas la seule chose qu'elle va perdre.

Tome 5: La déesse noire (2005)

Popée est la nouvelle favorite de Néron. Qui décidément, subit l'influence des femmes, puisqu'il perd une course de char qu'il affectionne tant face à une femme! Et Acté a rejoint les bras de Murena. Pour combien de temps?

Tome 6: Le sang des bêtes (2006)

Sénèque, devenu inutile auprès du César, se retire. Murena doit partir en Gaule pour retrouver Acté enlevée, pendant que Popée poursuit ses manigences pour éloigner Néron de son ami Murena. Si ce dernier arrive à retrouver Acté, le fera-t-il à temps?


Sources: les albums et les sites mentionnés ci-dessous ainsi que l'aide de wikipédia.

Liens:
Le site de la BD
Une analyse du premier cycle
La critique du tome 5 par l'express



Ah, les hommes!...

Humeur du matin très chagrin:

Je ne comprends pas les hommes.
Il arrive, se change en jetant ses fringues n'importe où, va s'occuper d'un truc qu'il ne rangera pas non plus, va à la douche en jetant ses vêtements encore n'importe où et va encore éparpiller ce qui traine sur son lit partout afin de pouvoir dormir.
On se retrouve avec des monticules de choses pas rangées, des vêtements perdus, des papiers de banque qui trainent partout, des papiers d'emballages pas jetés... Et tout ça, qu'il ne rangera pas, tout comme il ne passe pas l'éponge sur la table parce qu'il n'aime pas ça. Comme si j'aimais ça, moi, et comme si j'adorais faire le ménage, le repassage, ranger mon bordel et surtout le sien, changer et aller jeter les poubelles, laver les affaires, bref tout sauf faire à manger (je fais ça affreusement mal) et les courses (celui qui fait la bouffe c'est celui qui achète) et faire la vaisselle de temps en temps (parce que je ne peux plus à cause de ma main).
Résultat, je suis blazée. Dès qu'il revient, il en met partout. Moi qui ait toujours été bordélique, je deviens dingue. Et encore, ça c'est un peu amélioré depuis que je suis là, installée, parce que c'était pire quand il était seul. Je ne comprends pas pourquoi les hommes ne comprennent pas la phrase si simple du: quand t'as fini avec un truc, tu le ranges, sinon ça traine.

Bordel, mec à cinq extrémités, mais qu'est-ce qui ne se fait pas dans votre cerveau de primate pour que vous soyez incapable de vous empêcher de mettre du bordel partout dans une maison?! Pour que vous ne soyiez même pas capable de ramasser les assiettes pour les jeter sur le plan de travail seul?! Pour que vous ne marchiez pas sur le magazine que j'ai pu laisser trainer, mince, pourquoi vous n'avez pas les yeux en face des trous alors que votre boulot est moins bien fait que par une femme (statistique à l'appui)? Bref, à part pour les gonades, et encore, vous ne servez à rien. Pire, vous foutez le bordel partout!

Au bûcher!