Je n'ai pas écrit depuis quelques temps à cause du long week-end qu'Astérix a passé avec moi, ou plutot sur mon dos à m'engueuler parce que je n'avais toujours pas de boulot. On aura au moins pu reprendre le site, il m'a appris le CSS mais je galère avec.
Eliott le furet a fait une brusque rechute, problème de rein bousillé par la cortisone qui lui permettait de vivre (il faisait de l'hypoglycémie à cause d'une tumeur) et il est mort il y a deux jours. Je suis inconsolable, ça me touche plus que je ne l'aurais pensé. Astérix s'en fiche bien alors il s'est contenté de s'écrier hier "jamais d'animaux ici!" et basta. Je pense souvent à ce jour de septembre où je l'ai ramené à sa cage, il dormait et il m'a regardé, ahuri que je l'embête pour le renfermer car il ignorait que je devais prendre un avion. Je pense à la Pepette qui n'est pas bien parce qu'elle a très probablement deviné à l'odeur du panier d'Eliott qu'il était définitivement parti, elle l'aimait plus que lui ne l'a jamais aimé, il la snobait et elle, elle venait tout le temps le voir et l'embêter. On se doute bien qu'ils vont mourir un jour, évidemment, ce n'est pas ça le problème. Je me doutais bien que la fin était proche parce qu'il n'avait plus du tout de poil et qu'il avait la peau qui était devenue toute sèche comme celle de Gugu à la fin de sa tumeur et qu'il faisait pipi partout lui aussi. Jusqu'à ce que les reins lachent. Il a lui aussi passé sa dernière nuit dans les bras de ma mère mais cette fois j'ai l'excuse d'être à 800 bornes pour ne pas avoir été là jusqu'au bout, il est même pas mort chez nous ou avec nous mais chez le véto, lui aussi, mais sans nous (il avait fallu piquer Gugu).
Je suis en fait assez étonnée que ça me fasse si mal. Que ça me fasse un tel vide. Je ne serais plus jamais proche d'aucun autre animal que mes parents auront qu'avec la Pepette et j'ai l'impression qu'elle ne survivra pas, il est très courant que les animaux meurent quand ils ont perdu leur copain. Pauvre vieux, lui non plus n'a pas eu de chance, la même saloperie des glandes surrénales et une opération qui ne lui aura finalement même pas permis de vivre aussi vieux que Gugu, c'est ironique. Lui a vécu 7 ans, Eliott 5 ans et demie je crois.
Ca ne me surprend pas mais ça me fait quand même un choc. Ca ne m'empêche pas de vivre mais je pleure souvent. Pauvre petit sumofu (sumo-furet à cause de la cortisone).
Au moins cette fois-là ai-je pris le soin de toujours leur dire au-revoir quand je repartais. La dernière fois que je l'ai vu c'était pour mon anniversaire, qu'on a fêté en octobre. Il avait encore l'air bien, du moins autant qu'un furet opéré d'une tumeur peut l'être en ayant un kilog en trop (ce qui pour un bestiaux d'un kilo 500 en temps normal fait beaucoup). Il fouinait dans nos sacs par curiosité et pour chercher le chocolat qui y traine souvent, il venait voir nos pieds, nous regardait pour qu'on lui ouvre les portes fermées et dormait beaucoup dans ses couvrantes au polaire. Lui aussi il adorait ça. Gugu était mort qu'il restait à la maison la forme dans mon pull en laine dans lequel il s'était couché la veille parce qu'il avait froid et je n'ai jamais voulu le remettre après, je l'avais longtemps gardé en état avant de le donner aux fufus. Eliott avait été acheté pour remplacer Gugu et maintenant c'est lui aussi qui part. C'est la vie mais c'est triste quand même. Je les considère comme mes frères, comme Stuart Little l'est dans un film alors que pour moi c'est réel.
Voilà, maintenant il faut vivre avec ça aussi.
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