28 novembre 2008

Horaires de merde!

Il y a plusieurs choses qui me mettent en fureur et l'une des premières, c'est quand on me réveille à 7h. Ah, tant que c'était les connards d'en-dessous, je pouvais toujours les accuser et râler, mais là c'est mon homme qui se lève à cette heure-là parce qu'il dors moins longtemps que moi et que ses horaires ont changé (dans la mesure où ils sont souples, là c'est lui que j'engueule).

Résultat des courses: l'horreur de sa période de stage recommence. Il se lève à 7h, retourne tout dans l'appart, marche sur le parquet qui grince violemment, met le micro-onde, allume l'ordi, secoue son paquet de croquettes (càd céréales) et claque la cuillère sur le bol, tout ça pendant une demie-heure où je me retiens de lui hurler d'aller se faire voir ou de faire ça aux chiottes car j'aimerais bien DORMIR!!!
Evidemment, après un barrouf pareil, impossible de se rendormir, surtout qu'à 8h, c'est les pigeons qui viennent foutre le bordel sur les fenêtres...

Moi, quand on me réveille à 7h, je ne vaux rien. Je ne sais pas pourquoi, mais CET HORAIRE-LA en particulier me fout à plat. 6h30, ça va, 8h, ça me va encore mieux, mais 7h, je dors d'un sommeil profond. Et quelque soit l'heure à laquelle je me couche, ça ne change rien. Donc, là, je vais finir dépressive et névrotique juste parce que dans cet enfoiré de studio il n'y a pas moyen qu'il se casse sans me réveiller. Je vais devenir DINGUE. Je vais tout casser. Je suis sous stress juste pour ça, parce que je ne vis pas quand je me lève à 7h et je l'ai assez testé dans ma scolarité pour en être persuadée.

En plus, on se couche plus tôt parce que forcément, me réveiller à l'aube ne me convient pas. Du coup, je me réveille super souvent parce que je n'ai pas l'habitude de me coucher tôt et qu'en plus ça me casse les bonbons, j'aime bien me coucher à minuit, moi. Je suis habituée comme ça. Alors à 21h30, ça fait tôt. Et le plus emmerdant, j'y reviens, c'est que j'ai besoin de 9h de sommeil et lui 8, alors il me réveille obligatoirement trop tôt. Impossible de couper à mes heures, ce que je rate en sommeil je ne peux même pas arriver à le compenser en semaine. Et pire, comme il déteste trainer au lit, les week-ends, je ne récupère pas.

Et encore, là je ne travaille pas. C'est d'ailleurs ce qui fait qu'il n'a aucun remords à m'emmerder et qu'il m'engueule vertement de ne plus avancer. Mais certains comprendraient mieux après ce laïus pourquoi je dormais en cours tous les matins!

Ca peut pas durer comme ça. En plus du coup je suis pas foutue d'aligner deux pensées cohérantes (là c'est différent, j'ai la haine, ça maintient réveillée) toute la matinée, et comme il revient avant 17h, j'ai rien eu le temps de faire! Et il me fout hors de l'ordi, et comme je suis crevée, je ne fais que du canevas toute la soirée alors que ça me bousille une épaule.

En clair, je regrette amèrement quand il bossait à Motocaca parce que là on se levait à 8h30 et il me se ramenait pas avant que j'ai eu le temps de faire ce que je devais, à 19h. Maintenant, je suis obligée de faire la course quand je fais le ménage afin de pouvoir finir avant qu'il se ramène pour reprendre l'ordinateur vu que j'ai pas pu l'avoir beaucoup le vendredi, entre le matin marché etc et l'après-m ménage. GREUAHHH!!!!! Je suis excessivement en colère, version épuisement. Va falloir que ça change et vite parce que je ne tiendrais pas longtemps comme ça! Et j'en ai marre que sous pretexte que je ne travaille pas on se permette de me considérer comme de la merde! On attend de moi beaucoup de choses qu'étant épuisée je ne peux pas faire, alors un minimum de considération ne serait pas en trop!

24 novembre 2008

Un lundi pour moi aussi

Et oui, pour moi aussi le lundi existe! Je sais bien qu'en tant que sans emploi, certains puissent en douter, mais j'ai des occupations habituelles à faire: faire tourner une machine de vêtements et surtout ranger tout le merdier que mon homme a répandu pendant le week-end, avant de reprendre mes occupations habituelles, CV, site web, dessins de chevaux... Qu'on puisse croire que je m'ennuie me surprend. Je suis un rat d'intérieur par excellence, sortir seule veut dire pour moi possibilité de me faire agresser ou qu'il m'arrive un accident de voiture. A l'intérieur c'est bien c'est "chaud" (ça c'est vraiment relatif, là il y a 17°, c'est vivifiant), y a mes livres, des DVD, des papiers à dessin et mon piano ainsi que mon canevas etc. Et surtout l'ordinateureuh.

Bref, au boulot, les fringues vont mettre longtemps à sécher avec cette pluie infâme et ce temps pourri.

19 novembre 2008

blop?

On a été réveillés à 6h30 grâce aux travaux... Joie profonde.

Etrangement, alors que je faisais un rangement d'ordi, j'ai entendu ma dernière composition piano, et je m'y suis remise, j'ai trouvé des paroles et le refrain, ainsi que la fin (un petit délire). Je suis très surprise que ça m'arrive parfois spontanément... Même si je regrette amèrement que ma chère muse ne soit pas là pour réviser mes paroles car elles sont souvent un peu connes.

Les choses ne font jamais ce qu'on en attendait!

14 novembre 2008

Adieu Eliott

Je n'ai pas écrit depuis quelques temps à cause du long week-end qu'Astérix a passé avec moi, ou plutot sur mon dos à m'engueuler parce que je n'avais toujours pas de boulot. On aura au moins pu reprendre le site, il m'a appris le CSS mais je galère avec.

Eliott le furet a fait une brusque rechute, problème de rein bousillé par la cortisone qui lui permettait de vivre (il faisait de l'hypoglycémie à cause d'une tumeur) et il est mort il y a deux jours. Je suis inconsolable, ça me touche plus que je ne l'aurais pensé. Astérix s'en fiche bien alors il s'est contenté de s'écrier hier "jamais d'animaux ici!" et basta. Je pense souvent à ce jour de septembre où je l'ai ramené à sa cage, il dormait et il m'a regardé, ahuri que je l'embête pour le renfermer car il ignorait que je devais prendre un avion. Je pense à la Pepette qui n'est pas bien parce qu'elle a très probablement deviné à l'odeur du panier d'Eliott qu'il était définitivement parti, elle l'aimait plus que lui ne l'a jamais aimé, il la snobait et elle, elle venait tout le temps le voir et l'embêter. On se doute bien qu'ils vont mourir un jour, évidemment, ce n'est pas ça le problème. Je me doutais bien que la fin était proche parce qu'il n'avait plus du tout de poil et qu'il avait la peau qui était devenue toute sèche comme celle de Gugu à la fin de sa tumeur et qu'il faisait pipi partout lui aussi. Jusqu'à ce que les reins lachent. Il a lui aussi passé sa dernière nuit dans les bras de ma mère mais cette fois j'ai l'excuse d'être à 800 bornes pour ne pas avoir été là jusqu'au bout, il est même pas mort chez nous ou avec nous mais chez le véto, lui aussi, mais sans nous (il avait fallu piquer Gugu).
Je suis en fait assez étonnée que ça me fasse si mal. Que ça me fasse un tel vide. Je ne serais plus jamais proche d'aucun autre animal que mes parents auront qu'avec la Pepette et j'ai l'impression qu'elle ne survivra pas, il est très courant que les animaux meurent quand ils ont perdu leur copain. Pauvre vieux, lui non plus n'a pas eu de chance, la même saloperie des glandes surrénales et une opération qui ne lui aura finalement même pas permis de vivre aussi vieux que Gugu, c'est ironique. Lui a vécu 7 ans, Eliott 5 ans et demie je crois.

Ca ne me surprend pas mais ça me fait quand même un choc. Ca ne m'empêche pas de vivre mais je pleure souvent. Pauvre petit sumofu (sumo-furet à cause de la cortisone).

Au moins cette fois-là ai-je pris le soin de toujours leur dire au-revoir quand je repartais. La dernière fois que je l'ai vu c'était pour mon anniversaire, qu'on a fêté en octobre. Il avait encore l'air bien, du moins autant qu'un furet opéré d'une tumeur peut l'être en ayant un kilog en trop (ce qui pour un bestiaux d'un kilo 500 en temps normal fait beaucoup). Il fouinait dans nos sacs par curiosité et pour chercher le chocolat qui y traine souvent, il venait voir nos pieds, nous regardait pour qu'on lui ouvre les portes fermées et dormait beaucoup dans ses couvrantes au polaire. Lui aussi il adorait ça. Gugu était mort qu'il restait à la maison la forme dans mon pull en laine dans lequel il s'était couché la veille parce qu'il avait froid et je n'ai jamais voulu le remettre après, je l'avais longtemps gardé en état avant de le donner aux fufus. Eliott avait été acheté pour remplacer Gugu et maintenant c'est lui aussi qui part. C'est la vie mais c'est triste quand même. Je les considère comme mes frères, comme Stuart Little l'est dans un film alors que pour moi c'est réel.

Voilà, maintenant il faut vivre avec ça aussi.

06 novembre 2008

Michael Crichton est mort

Mort de l'écrivain américain Michael Crichton, l'auteur de "Jurassic Park"

L'écrivain américain grand public Michael Crichton, auteur de dizaines de romans à succès dont "Jurassic Park", qui inspira le film éponyme, est mort à Los Angeles (Californie, ouest) à l'âge de 66 ans, a-t-on appris mercredi auprès de sa famille.

Michael Crichton est décédé mardi "après une lutte courageuse contre le cancer", a précisé sa famille dans un communiqué diffusé sur le site de l'auteur. "Le monde a reconnu en lui un grand conteur d'histoires capable de défier nos idées préconçues à propos du monde qui nous entoure tout en réussissant à nous divertir", a ajouté la famille, rendant hommage "à un mari dévoué, un père aimant et un ami généreux".

L'écrivain était l'auteur de plus d'une dizaine de best-sellers, qui se sont vendus à plus de 100 millions d'exemplaires en 30 langues à travers le monde et est le créateur de la série télévisée "Urgences", un autre succès mondial.

Médecin, romancier et cinéaste, né le 23 octobre 1942 à Chicago (Illinois, nord), Michael Crichton était considéré comme l'inventeur du techno-roman à suspense. Il avait étudié l'anthropologie et avait enseigné à Cambridge en Grande-Bretagne, vivant pendant quelques années en Europe et en Afrique du nord, avant de reprendre des études aux Etats-Unis.

Il avait publié son premier best-seller alors qu'il était encore étudiant en médecine à Harvard (Massachusetts). Il écrivait pour financer ses études.

Le "Mystère Andromède" paru en 1969 avait immédiatement séduit Hollywood - le film était sorti en 1971 - avec son histoire de scientifiques américains combattant un virus extraterrestre provoquant des morts étranges dans un village du Nouveau Mexique.

Dans son roman "Jurassic Park", inspirateur d'un film à effets spéciaux innovateurs qui connut un succès planétaire en 1993, Crichton imaginait une série de personnages pris en chasse par des dinosaures créés à partir de traces génétiques, sur une île appartenant à un scientifique ambitieux.

Steven Spielberg, le réalisateur du film, a estimé dans un communiqué que "le talent de Michael dépassait en ampleur jusqu'à ses propres dinosaures de Jurassic Park". "Il était le meilleur quand il s'agissait de mélanger la science avec de grands concepts dramatiques", a-t-il ajouté, soulignant que c'était en réalité "une âme gentille qui réservait sa flamboyance pour ses romans".

En 2006, son roman "Etat de peur", un pavé de 600 pages qui mettait en doute la réalité du réchauffement climatique, avait attisé la controverse sur cette question qui divise les scientifiques et la classe politique aux Etats-Unis.

Offrant tous les ingrédients du genre (action, suspense...), ce "techno-thriller" donnait le rôle du "méchant" à une organisation écologiste qui dérive vers le terrorisme, planifiant des catastrophes naturelles pour convaincre l'opinion publique de la réalité du changement climatique et lever ainsi davantage de fonds.

"A travers ses livres, Michael Crichton a inspiré des étudiants de tous les âges, a mis au défi les scientifiques dans de nombreux domaines et a éclairci les mystères du monde de manière à nous les rendre compréhensibles", a ajouté sa famille dans son message sur internet. "Il nous laisse en héritage la soif de la connaissance, le désir de comprendre et la sagesse d'utiliser notre savoir pour améliorer notre monde", ajoute le message.


PS: ils en parlent quand même drollement mieux que moi, d'autant que je connais surtout les adaptations et pas les livres.

Sinon, Barak est élu président, ouf ils se sont réveillés, aux States!

05 novembre 2008

Un vrai temps de novembre

Il fait nuit en plein jour et une grosse pluie sur Toulouse. Voilà qui devrait rassurer ma mère dont le puit du jardin accusait argile et non plus eau à la dernière visite. Mais c'est un temps déprimant où l'écran de l'ordinateur est la seule force visible qui s'extirpe du néant.

Hier, mon homme a été remercié de Motorola, il est en intermission. Nous avons passé l'après-midi ensembles, nous avons été au cinéma voir Magique. Gaumont fait les places à 3euros le mardi sur certains films et j'avais vu quelques images de celui-ci à la télé, j'ai fait confiance à Cali et j'ai passé un bon moment. Sujet rabatu mais traité avec beaucoup de justesse, images magnifiques. Pas de courses ou de scènes de poursuite, un film sur la vie.

Je ne comprends pas trop, mon liseron fait une tête affreuse. C'est pourtant un vivace. Je me demande si c'est le manque de lumière, le froid ou l'eau qui lui posent problème, d'habitude il est toujours beau (c'est mon indicateur à arrosage pour les bonsaïs, quand il baisse de la feuille j'arrose tout le monde, il m'est donc précieux et puis il est beau mon liseron!!! enfin, il était parce que là c'est pas la fiesta).

Je continue à traiter les graphzines. C'est long et laborieux mais ça sera chouette à la fin. Et j'attends mes trois paperblanks que j'ai commandés un peu partout car mon vrai journal est terminé. Comme je n'écrivais plus souvent, je ne l'ai pas prévu à temps alors ça m'a énervée et j'en ai acheté trois pour n'en jamais manquer. Ils valent une fortune en magasin. 25euros à peu près, pour les modèles moyens, que j'achète 15 en grincant des dents sur amazon! C'est pas que je ne veux pas soutenir le commerce français, mais à 10 euros de différence pour un choix plus restreint, y a pas photo... (ça fait quelque chose comme du 66% plus cher?!)

J'ai mes tendons qui se plaignent, le poignet et le pied. En plus je me suis froissé un muscle au cou et la voiture s'est remise à faire son bruit bizarre hier.

Et je n'ai toujours pas de travail!