17 juillet 2008

Récit

Hop, hop!

J'ai réussi à ne pas mourir en allant dire bonjour à Labège en Visa (la même que celle décrite dans le précédent post), même si je me suis perdue deux fois avant de retrouver le chemin de la maison parce que mon homme ne m'avait pas expliqué qu'il y avait une arnaque lorsqu'on repartait puisqu'on doit reprendre le périphérique dans le sens où on l'a quitté... Le problème du périphérique "intérieur" et "extérieur", ici... Les Toulousains ont eu tellement pitié de moi avec ma tuture que, quand j'ai calé en côte à un feu rouge, personne ne m'a klaxonnée!

Nouvelle en demie-teinte: le cauchemar surrénale de furets qui est cancereuse qu'a la Pepette ne touche apparamment que l'une des deux glandes, il y a donc une bonne chance pour que l'autre ne soit pas atteinte et qu'elle s'en remette contrairement à notre pauvre Gugu qui a été diagnostiqué beaucoup trop tard... Je ne vais pas arrêter mon traitement de choc made in doc pour le moment mais maintenant il faut attendre l'opération.

3 furets, un de Lavaur, à moitié sauvage qui a eu un cancer des surrénales pas diagnostiqué qui a terminé en cancer généralisé et perforation de l'intestin; Eliott issu de l'élevage du 92 qui a un insulinome (en gros il est diabétique) et qui a eu une petite tumeur sur une patte; Pepette issue de l'élevage du 92 qu'on a adoptée avec sa patte cassée et ses morsures, qui a des soucis d'estomac et une glande surrénale cancereuse... C'est décidément un animal TRES fragile. Je déconseille fortement aux éventuels lecteurs de les acheter, surtout s'ils viennent d'une animalerie, car il y a toutes les chances du monde qu'ils soient contaminés par l'ECE, un virus américain issu de la reproduction entre frères et soeurs... Adorable mais souvent très très malade. Trop fragile. Dommage.

Pour en revenir à d'autres sujets, ici on se sent bien loin de Paris. Il faut faire un effort pour se rappeler qu'il faut quatre heures pour traverser le périph' là-haut, qu'il ne fait que 23°C et qu'il y a toujours des grèves de métro... Ca a ses avantages et ses inconvénients.

En relisant des vieux post, je vois combien je vis mieux ici parce que je n'ai pas la chape de plomb que j'avais là-bas (probablement les lignes à haute tension qui nous rendent plus nerveux) mais j'ai le mal du pays, toujours. Aussi pourri qu'il puisse être, c'est ma terre, celle de ma famille et aussi de mes amis. Et de Caramel, mon cheval favori (un vrai en chair et en poils mais pas à moi).

Mes bonsaï, leurs pousses et mes basilic, le laurier ainsi que moi-même vous saluent bien.

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