J'ai relu tout le blog in Toulouse version février 2007 et j'ai beaucoup ri. Parce qu'il annonçait en trois jours presque tous les problèmes qui me sont tombés dessus en vivant ici depuis un an.
Je l'ai toutefois effacé parce que c'est du passé. Et je n'aime pas trop que des gens puissent accéder si facilement à de telles confessions qui si elles dataient, n'en étaient pas moins toujours d'actualité.
Un couple n'en est pas un vrai sans avoir passé au moins un an ensemble, qui plus est dans un espace restreint. Un studio de 27m² à deux, avec deux lits une place côte à côte, un piano et quelques meubles, c'est TRES petit. Ca nous a causé beaucoup de tracas et aucune phrase ne pourraient résumer les heures de tension à cause de cette infernale promiscuité pour une solitaire exigeante comme moi. Je reproche à ce "clapier" (c'est comme ça que je l'appelle) non seulement d'être trop petit, mal foutu (la cuisine américaine, j'ai bien du me cogner la tête dix fois dessus car le plat du "bar" dépasse, et pareil pour tous les coins et meubles tant c'est petit...), en mauvais état (ça fait des étincelles pour le moindre clou dans la tapisserie... inquiétant; on a une collection de multiprises pour alimenter nos bestioles éléctroniques; le compteur et les fils ne sont pas aux normes et d'ailleurs il n'y a pas de prise de terre... la poilade, donc!)... mais qui plus est mal situé et mal isolé: sur une avenue menant au centre-ville et avec en dessous de nous... rien. C'est à dire, si, des poteaux pour soutenir le bâtiment. Et des pigeons. Ca devrait être une banque, mais à part quelques gratouilles à la pelleteuse une fois par an, ça n'a jamais été fait.
Les pigeons... Sur Toulouse, au moins dans ce quartier, on cherche encore les oiseaux. Le printemps nous a apporté un merveilleux petit oiseau cendré délicat et farouche et quelques autres petits modèles mais nous a surtout révelé le seul avantage de cet appart: nous avons un pigeon qui roucoule dans nos conduits d'aération. Sans rire! C'est merveilleux, plusieurs fois par jour, je l'entends faire le fier à ses femmes avec plus ou moins d'insistance. J'adore!
Par contre, c'est bien la seule chose que j'aime dans le coin. J'ai eu le permis à Lavaur, juste avant de perdre mon code, chance donc, car à Paris, au bout de 4 essais on envisage de peut-être, éventuellement, si on a fait conduite accompagnée.... de nous donner le permis. Ca m'a ouvert non pas les portes de l'univers parce qu'au prix de l'essence j'ai l'impression de m'arracher toute la peau des fesses et du dos avec, mais ça me permet d'aller plus loin. D'aller travailler par exemple. Mais aussi de me faire peur à chaque fois que je sors la voiture; dire qu'ils sont cinglés au volant ici est faible, ce sont des fous-furieux échappés de GTA en mode "theyallgoingcrazy"!!! Et je n'exagère pas! Heureusement que j'ai eu la chance de me faire mes armes avec la Honda de 110 chevaux parce que sinon je me serais fait coincer et voler dans le décor un certain nombre de fois, et je n'exagère pas (demandez à mon homme, c'est lui qui subit mes histoires à chaque fois!). Sachant que j'ai une voiture, si si: la Visa de 1982 de ma grand-mère. Avec starter manuel, pas de direction assistée et seulement 4 vitesses. Pas le plus évident à faire démarrer donc. Et il faut oublier ce que créneau veut dire, ou alors avoir des bras de camionneurs de l'époque (l'expression vient de là, d'ailleurs).
Difficile de parler de tout en une seule fois. Je pense que ça viendra au fur et à mesure si tant est que je vienne régulièrement poster.
En attendant, la seule bonne chose qui soit née ici, c'est mon site web de dessins de chevaux: www.auriana.fr
Allez donc jeter un oeil! :D
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